عريس الهنا
إخراج: محمود فريد
Mahmoud Farid a réalisé
le Mari Attendu en 1974.
Distribution : Nahed Sherif, Mohamed Awad, Boussy, Lebleba, Mimi Shakib, Nabila El Sayed, Mohamed Shawky, Waheid Seif, Aml Ibrahim, Zizi Al Badraoui
Scénario : Faysal Nada
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Mohamed Shawky |
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Boussy |
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Aml Ibrahim et Nahed Sherif |
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Mohamed Awad |
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Lebleba et Mohamed Awad |
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Waheid Seif |
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Mohamed Awad et Nahed Sherif |
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Nabila El Sayed |
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Zizi Al Badraoui |
Résumé
Farid est un pauvre étudiant en école vétérinaire. Pour financer ses études, il vend des journaux. Il voudrait épouser sa cousine Samira mais sa tante ne veut pas en entendre parler. Pendant ce temps-là, trois amies dansent et chantent dans un cabaret. Ces filles ont de la fortune, une villa et une voiture. Leur manager leur a trouvé un contrat très intéressant dans un pays étranger. Mais dans ce pays, on ne plaisante pas avec la morale. Elles ne pourront s’y produire que si elles sont mariées. Aussitôt, elles partent à la chasse au mari. Malgré leurs efforts, elles n’en trouvent pas à leur convenance. Elles sont désespérées. Un jour, Rachid se présente à leur domicile pour leur vendre des journaux. L’apparition du pauvre étudiant est miraculeuse : leur mari, ça sera lui ! Elles lui proposent une grosse somme d’argent pour qu’il accepte de les épouser. Bien sûr le mariage sera de courte durée, il recouvrera sa liberté très vite. Rachid se laisse tenter. Il épouse non seulement les trois artistes mais aussi la propriétaire du cabaret, une femme d’âge mûr au tempérament volcanique. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu : les quatre femmes sont très heureuses de leur nouveau mari et refusent de divorcer. Après bien des mésaventures, Rachid réussira à s’en débarrasser et pourra enfin se marier avec sa cousine Samira.
Critique
Bien sûr, on a toujours plaisir à revoir l'affriolante Nahed Sharif même dans ses films les plus idiots. Mais ici, il faut pour cela endurer la prestation de Mohamed Awad qui a décroché le rôle principal de ce
Mari Attendu. On le retrouve donc dans toutes les scènes, cabotinant sans mesure. Il est entouré par quatre actrices parmi les plus populaires de l’époque : Nahed Sherif déjà citée mais aussi Lebleba, Boussy et Zizi Al Badraoui. Les trois premières jouent les
Drôles de Dames et chacune dans son coin essaie de faire exister son personnage qui ressemble comme deux gouttes d’eau aux deux autres. Parfois, elles dansent sur des chorégraphies « rigolotes » ce qui permet de vérifier qu’on est très, très loin de Broadway. Zizi Al Badroui a la lourde tâche d’incarner la vertueuse cousine qui attend bien sagement son futur mari tandis que celui-ci emploie ses nuits à satisfaire sexuellement non seulement les trois danseuses mais aussi la patronne du cabaret ! On a connu rôle plus valorisant pour une jeune actrice !
Tout compte fait, ce qui ne laisse pas d’étonner, c’est la légèreté avec laquelle on évoque à l’époque le mariage et la fidélité conjugale. Dans ce divertissement qui vise un large public, il est question de polygamie « temporaire », de femmes qui assouvissent leurs désirs sexuels en se partageant le même partenaire, d’un homme qui accepte d’épouser quatre femmes en même temps pour couvrir de cadeaux sa vraie fiancée. Et toutes ces libertés prises avec la morale traditionnelle ne font l’objet d’aucune condamnation, d’aucune critique. Bien au contraire puisqu’à la fin, la fiancée est devenue la meilleure amie des ex-femmes de son future mari ! Bref, les Frères Musulmans sont encore loin !
Pour sa contribution à l’édification des masses, nous attribuons deux étoiles à ce mari peu conventionnel.
Appréciation : 2/5
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