dimanche 31 mai 2020

Les Maris Diaboliques (Al'azwaj alshayatin, 1977)


 الازواج الشياطين
ﺇﺧﺮاﺝ : أحمد فؤاد





Ahmed Fouad a réalisé Les Maris Diaboliques en 1977. 
Distribution : Nahed Sharif (Naïma Abbas), Adel Imam (Mamdouh), Saïd Saleh (Kamal), Youssef Fakhr Eddine (Fathy), Layla Taher (Karima, la femme de Kamal), Hayat Kandel (Samia, la femme de Fathy), Wedad Hamdy (Wedad Hamdy), Madiha Kamel (Magda, la belle sœur de Kamal), Tawfik El Deken (le voleur en prison), Ahmed Nabil (un autre voleur en cellule), Zayan (le policier), Ibrahim Saafan (le voisin de Mamdouh), Buthaïna Nassar (Afaf, la servante), Ahmed Nabil, Mohamed Hamdy (l’officier de police)
Scénario : Ahmed Abdel Wahab


Adel Imam et Madiha Kamel

Layla Taher et Saïd Saleh

Adel Imam et Buthaïna Nassar

Tawfik El Deken et Ahmed Nabil

Youssef Fakhr Eddine, Saïd Saleh, Adel Imam

Wedad Hamdy

Nahed Sherif

Hayat Kandel

Layla Taher


Résumé

Fathy, Mamdouh et Kamal sont trois amis travaillant dans la même fabrique de réfrigérateurs. Kamal est marié à Karima, Fathy à Samia. Mamdouh est célibataire. Il vit dans une péniche où le rejoignent régulièrement Fouad et Fathy pour passer du bon temps loin de leurs épouses. Un jour, Mamdouh prend dans sa voiture une jeune femme qui semble désemparée. Ce que Mamdouh ne sait pas c’est qu’elle vient de voler des bijoux au domicile de sa patronne qui n’est autre que la comédienne Wedad Hamdy. Cette dernière s’en est aperçue et, avec l’aide son jardinier, elle s’est lancée aux trousses de son employée indélicate. Peine perdue ! Grâce à la voiture de Mamdouh, la voleuse échappe à ses poursuivants. Elle parvient même à apitoyer son chauffeur qui accepte volontiers de l’accueillir sous son toit, non sans avoir quelques arrière-pensées. La jeune femme qui s’appelle Naïma prend tout de suite ses aises dans la péniche : elle se sent comme chez elle. Surviennent les deux amis de Mamdouh. Ils sont enchantés de faire la connaissance d’une invitée aussi séduisante. Pour fêter, cet « heureux événement », on débouche une bouteille de vin, on met un disque et Naïma danse pour les trois garçons. Malheureusement, ils sont interrompus par l’irruption de la police qui est à la recherche des bijoux volés. Naïma a juste le temps de les dissimuler dans le canapé du salon. Tout le monde est emmené au poste et placé en cellule. Si Naïma reste en prison, les trois hommes sont vite relâchés. Mais cette mésaventure a mis Kamal et Fathy dans une situation délicate : leurs épouses ont été informées des circonstances de leur arrestation et elles n’ont guère apprécié la plaisanterie. Les deux hommes mariés ont décidé de rompre avec Mamdouh et de tout faire pour regagner l’affection de leurs femmes. Kamal a même tenu à reprendre le canapé qu’il avait prêté à son camarade, sans savoir que s’y trouvaient les bijoux volés par Naïma. Mamdouh n’a pas l’intention de se faire oublier et il n’hésite pas à reparaître aux domiciles de ses ex-camarades. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Magda, la belle-sœur de Kamal. Il en tombe immédiatement amoureux tandis que la jeune fille est conquise par la joie de vivre et la fantaisie de Mamdouh. Mais Kamal et Fathy veillent : il est hors de question que le célibataire endurci fréquente Magda sans s’engager. Mamdouh finit par accepter l’idée de mariage. Le jour des noces, Naïma sort de prison et se rend sans perdre un instant à la péniche pour récupérer son magot. Elle tombe sur Mamdouh qui doit rejoindre au plus vite sa future femme et leurs invités. Elle n’en a cure et veut le retenir. L’homme a le plus grand mal à lui échapper de telle sorte qu’il arrive en retard à son mariage. Naïma ne s’avoue pas vaincue et s’invite à la noce . Elle propose aux trois amis un marché : soit ils acceptent de la revoir le lendemain, soit elle fait un scandale. Et voilà comment les trois amis, malgré leurs bonnes résolutions, se retrouvent dans la péniche avec Naïma. Cette dernière a décidé de racheter l’embarcation mais elle s’aperçoit que le canapé a disparu. Ils font tout de même la fête et les trois hommes rentrent chez eux ivres morts. Pour expliquer son retour tardif, chacun invente un mensonge qui ne trompe aucune épouse. Les trois maris tiennent à leur femme et sont rongés par le remords. Pour se débarrasser définitivement de Naïma, ils ont compris qu’il fallait lui restituer le canapé auquel elle tient tant. Ils vont le chercher chez Kamal et le rapportent à sa nouvelle propriétaire. Malheureusement, ils ont été suivis par leurs épouses qui font irruption dans la péniche. Elles se jettent toutes les trois sur Naïma pour la corriger. C’est alors qu’arrive la police. Pendant la bagarre, le sac de bijoux qu’avait réussi à récupérer Naïma s’est éventré et tout ce qu’il contenait s’est répandu sur le canapé. Tout le monde est emmené au commissariat pour une grande explication.



Critique


C’est peu de dire que nous sommes en terrain connu ! Une comédie typique des années soixante-dix qui tourne autour d’histoires de couples menacés par le comportement volage des maris. Les personnages et les situations nous rappellent maintes productions dans lesquelles nous retrouvons à peu près les mêmes comédiens qui connaissent sur le bout des doigts la partition qu’on leur demande de jouer. Après avoir vu le film, on peut s’étonner du titre choisi, les Maris Diaboliques, alors que les trois personnages masculins sont de braves bougres dont le comportement est bien inoffensif. Au contraire de ce que pourrait suggérer le titre, ce ne sont pas des héritiers de Dom Juan et encore moins du Marquis de Sade. Notons au passage l’usage immodéré que font les réalisateurs et scénaristes égyptiens de mots "démon", "diable" ou "diabolique". La plupart du temps, nous avons affaire à des hyperboles trompeuses, à la limite du contresens, pour la plus grande déception du spectateur. Ce film d’Ahmed Fouad n’échappe pas à la règle. Loin d’être des débauchés immoraux et cyniques, les trois amis font preuve d’un grand sens moral. Après leur écart de conduite -qui a consisté à boire de l’alcool en compagnie d’une femme (On a connu plus sulfureux !)- les deux personnages qui sont déjà mariés sont assaillis par les remords et se promettent de ne plus jamais recommencer. ils vont même finir par inciter leur ami resté célibataire jusque-là, à les rejoindre dans le droit chemin, celui de la conjugalité heureuse. Car c’est bien toute la morale du film : le bonheur réside dans le mariage, pour la femme comme pour l’homme. Mais Ahmed Fouad est un moraliste de son temps qui parle à ses contemporains et pour lui, au cœur du bonheur conjugal, il y a la sexualité. Celle-ci doit concourir à l’épanouissement mutuel des deux époux et pour cela le consentement de la femme est un impératif comme l’est l’entretien du désir au sein du couple. C’est ainsi que dans les Maris Diaboliques, les épouses sont toujours dotées d’un sex-appeal affriolant alors que, paradoxalement, la femme de mauvaise vie incarnée ici par Nahed Sharif arbore des tenues beaucoup plus sages. On comprend alors pourquoi la plus grande peur des maris, c’est un jour que leurs femmes puissent décider de se soustraire à leurs étreintes. Ce qu’elles font dans un autre film d’Ahmed Fouad, 24h d’amour tourné en 1974. C’est une comédie qui conte l’histoires de trois camarades dont les compagnes se refusent à eux pour les punir de leur supposé infidélités.

Jusque dans les années soixante, le cinéma égyptien nous proposait deux figures antithétiques de l’épouse : la femme tyrannique et la femme martyrisée. 
La première fait vivre un enfer à son mari et celui-ci cherche par tous les moyens à échapper à son autoritarisme et à son mauvais caractère pour s’offrir des instants de liberté et de plaisir avec ses camarades. Il sait néanmoins que cela finira par lui coûter très cher. 
La seconde vit un enfer avec un mari despotique qui passe ses nuits loin du domicile conjugal avec des prostituées. Humiliée, trompée, rudoyée, l’épouse vit cloîtrée, souvent seule, et sans espoir d’une libération prochaine. 
Dans les deux cas, la femme ne suscite plus aucun désir chez son mari. 
Avec Ahmed Fouad, on est très loin de ces archétypes. Dans ses films, non seulement, l’épouse reste désirable aux yeux de son mari mais c’est elle qui décide de leurs relations. Elle garde toujours la liberté de dire oui ou non et si la conduite de son mari lui déplaît, elle n’hésite pas exercer de terribles représailles. 
Ahmed Fouad est donc un réalisateur de comédies bourgeoises pour citadins éduqués et aisés, qui se montre conservateur sur le plan social mais progressiste sur le plan moral. Par certains côtés, ses films peuvent nous rappeler ceux de Claude Lelouch ou bien ceux du tandem Yves Robert Jean-Loup Dabadie. 

Les Maris Diaboliques n’est certes pas un grand film mais c’est une comédie honnête et agréable qui se laisse voir sans déplaisir. 

Appréciation : 3/5
***


Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin


samedi 30 mai 2020

Les réalisateurs : Mohamed Shebl (1949-1996)

محمد شبل

Mohamed Shebl était un réalisateur et scénariste égyptien. Il a d’abord entrepris des études de chinois et de russe en Union Soviétique puis il a séjourné aux Etats Unis afin de se former aux métiers du cinéma. Il s’est très vite spécialisé dans le film d’horreur. Il réalise son premier film en 1981 ; il est intitulé Anyaab (Crocs) et c’est un remake à la mode égyptienne de la comédie musicale déjantée The Rocky Horror Picture Show réalisée en 1975 par l’américain Jim Sharman. On doit aussi à Mohamed Shebl une série de documentaires sur l’œuvre et la personnalité de Youssef Chahine. Il meurt en 1996, à l’âge de 47 ans.


Un seul film de Mohamed Shebl a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


L’Amulette (Al Tawidhah, 1987)
avec Mahmoud Yassin (Mahmoud, le père), Yousra (Rawya, la mère), Maher Esam (le fils), Taheya Carioca (la mère de Mahmoud), Abla Kamel (Faten, la sœur de Mahmoud), Adel Abou Gheit (le Tarek Al Desouki (le policier Atef Abdel Hamid), Marwa El Khatib (Nadia, la sœur cadette de Mahmoud), Naïma El Soghaiar (la fausse magicienne), Fayza Abdel Gawad (une autre « magicienne »), Fouad Khalil (Salim Bey), Mahmoud Al Bazawi (un agent de la police scientifique))
Scénario et musique : Mohamed Shebl


Film d’horreur "grand guignol"C’est l’histoire d’une famille ordinaire composée d’un couple, de son jeune fils, de la grand-mère et des deux jeunes sœurs du mari. Tous les six vivent dans la vielle demeure familiale. Mahmoud, le père, est professeur d’histoire et son modeste salaire ne permet pas d'entretenir l'antique bâtisse qui se délabre année après année. Une nuit, toute la famille est réveillée par des phénomènes étranges. Ceux-ci ont été provoqués par un serviteur du Démon qui souhaite acquérir la maison. Un jour, il se rend au domicile de Mahmoud : il se présente comme un homme d’affaires investissant dans l'immobilier et très intéressé par leur propriété. Il ouvre la mallette qu'il tenait à la main : elle est bourrée de gros billets. C'est assez pour convaincre la grand-mère mais les enfants refusent catégoriquement d’abandonner un bien que leur ont légué leurs ancêtres. A partir de là, les incidents maléfiques vont se multiplier : les meubles prennent feu, l'eau devient du sang etc. 

Notre avis : devrait figurer en bonne place dans toute encyclopédie mondiale du nanar. Le réalisateur a certes des références. On sent que dans sa jeunesse il a beaucoup visionné « Shining » ou bien « Carrie » et qu’il tente de faire un peu la même chose avec, il est vrai, des moyens beaucoup plus modestes. Le résultat est catastrophique. La dernière séquence atteint des sommets dans le gore grand guignol. Le sang coule à flots !

dimanche 17 mai 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 18 au 30 mai)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Samedi 30 mai à 19h30

Le Crime Comique de Nagdi Hafez (El Garima el Dahika - 1963)
avec Ahmed Mazhar, Soad Hosny, Mahmoud El Meleigy, Abdel Moneim Ibrahim, Stephan Rosti, Mimi Chakib, Mohamed Reda, Saïd Khalil, Omar Afifi, Abdel Ghani El Nagdi, Hussein Ismaïl, Thuraya Fakhry, Ahmed Loxer
Scénario : Abdel Aziz Salam
Musique : Youssef Shawki
Production : les Films de la Tour du Caire
appréciation : 3/5


Medhat est un réalisateur de télévision et il doit dans quelques jours épouser Layla. Il se rend dans le village où réside sa mère pour annoncer à celle-ci la bonne nouvelle. Après une fin de voyage mouvementée, il arrive enfin à destination. Son oncle et sa mère lui apprennent que l’assassin de son père est sorti de prison et qu’il voudra certainement se venger d’avoir été dénoncé par Medhat. La vieille femme et l’oncle incitent le réalisateur à tuer le meurtrier avant que celui-ci ne tente de le tuer. Il refuse. De retour au Caire, il tente de reporter son mariage mais la famille de sa fiancée ne veut rien savoir. Medhat et Layla se marient donc à la date prévue. La jeune femme s’installe dans la maison de son époux. Medhat sait que l’assassin de son père connaît son adresse. Délaissant son épouse, il passe toutes ses nuits dans le salon face à la porte d’entrée, un fusil entre les mains. Une nuit, un inconnu s’introduit dans la maison. Medhat tire aussitôt. L’homme s’effondre. Il est mort. Medhat enterre le corps dans son jardin. Avertis, des policiers se présentent au domicile du réalisateur… 
Ce film est une adaptation de la comédie The Gazebo réalisé par George Marshall en 1959 (d’après la pièce d’Alec Coppel) avec Glenn Ford et Debbie Reynolds.


Vendredi 29 mai à 19h30

Un Bienfaiteur d’Helmy Rafla (Fa'el Kheir , 1953)
avec Mohamed Fawzy, Sabah, Ismail Yassin, Zomoroda, Abdel Ghany Kamar, Menassa Fahmy, Zaki Ibrahim , Abdel Aziz Al Ahmed, Ferdoos Mohamed, Zeinat Elwy, Abdel Moneim Basiony, Abdel Meguid Choukry, Anwar Zaky , Abdel Ghani El Nagdi , Mohsen Hassanein, Shaladimo, Aziza Badr, Kawthar Shafik, Rashad Hamed , Abdel Hamid Badawy, Fawzya Ibrahim
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique et chansons : Mohamed Fawzy, Abdel Aziz Salam, Fathy Qoura, Saleh Gawdat, Mustafa Abdel Rahman



Comédie musicale. Khaïry vit avec ses parents dans un quartier populaire de la ville. Il est réparateur de vélos et il travaille dans un petit atelier avec un ouvrier du nom d’Hamido. Toutes les maisons du secteur appartiennent à une riche jeune femme, Elham Anim, qui a confié la gestion de ses affaires à un homme impitoyable. Khaïry, lui, a le cœur sur la main et il n’hésite pas à venir en aide aux gens du quartier tant et si bien qu’il lui arrive d’avoir les plus grandes difficultés à payer son loyer. Un soir, il trouve sur la route un bébé abandonné. Dans ses langes, il y a une lettre écrite par la mère de l’enfant : elle annonce qu’elle s’est suicidée. Son mari est mort et son père a refusé de la reprendre, elle et son enfant, car elle s’était mariée sans son consentement. Khaïry décide de se rendre chez le grand-père avec le bébé. Le jeune homme est impressionné par le luxe de la demeure. Il fait la connaissance de Soheir, la sœur de la suicidée avec qui il sympathise immédiatement. Puis arrive le maître des lieux. Celui-ci reste intraitable et il le chasse, lui et l’enfant, tandis que Soheir est terrassée par le chagrin. Khaïry et ses parents décident donc de s’occuper du nourrisson. Peu après, Soheir frappe à la porte de leur appartement. Elle veut contribuer à l’entretien et à l’éducation de l’enfant contre la volonté de son père. Elle est accueillie à bras ouverts mais on refuse son argent. Un peu plus tard, Khaïry chante dans un mariage. Depuis la rue, Elham Anim, l’héritière fortunée qui possède toutes les maisons du quartier, entend la voix de notre héros. Elle est immédiatement sous le charme. Elle parvient à entrer en contact avec le jeune homme qui, grâce à son soutien, va connaître la gloire et la fortune. Bien évidemment, Khaïry n’a pas pour autant oublié Soheir…


Jeudi 28 mai à 17h30

Lutte sur le Nil d'Atef Salem (Seraa fil Nil, 1959)
avec Hind Rostom, Rushdy Abaza, Omar Sharif, Ahmed El Haddad, Mohamed Kandil, Saïd Khalil, Hassan El Baroudi, Nazim Sharawi, Kamal Anwar, Abdel Moneim Ismaïl, Hussein Ismaïl, Mohsen Hassaneim
Scénario : Ali El Zorkani
Musique : Morsi Gamil Aziz, Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi
Production : Les Films Gamal Leithi
appréciation : 5/5

Drame. Muhasab (Omar Sharif) est un jeune homme qui réside en Haute Egypte. Son père aveugle lui confie une mission : remonter le Nil jusqu’au Caire à bord de la vieille felouk du village « La Fiancée du Nil », la revendre et, avec la somme obtenue complétée par les contributions des villageois, acheter une barge à moteur. Pour cette mission, il sera accompagné par un vieil ami de son père Mujahed (Rushdy Abaza) qui pilotera le bateau et veillera sur l’argent. 
« La Fiancée du Nil » lève l’ancre sous les acclamations de tous les habitants de la localité. Muhasab, Mujahed et les quatre membres d’équipage ne s’aperçoivent pas qu’ils sont suivis : Abu Safaan, un mauvais garçon du village, et ses complices sont bien décidés à tout faire pour récupérer l’argent. Ils mettent en place un stratagème : ils chargent une danseuse de leur connaissance (Hind Rostom) de s’introduire dans la felouk afin de séduire Muhasab et récupérer l’argent. 


Mercredi 27 mai à 23h

Sept Jours au Paradis de Fateen Abdel Wahab (Sabaa Ayam fil Janna, 1968)
avec Nagat El Saghera, Hassan Youssef, Amin Elheneidy, Adel Imam, Youssef Fakhr El Din, Shahinaz Taha, Nadia Seif El Nasr, Tawfiq El Deken, Ali Jawhar
Scénario et dialogues : Ali El-Zorkani
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Fouad El Zahry, Saïd Mekawi, Mansour Rahbani, Asi Rahbani


Comédie musicale. Pour vivre, Karouan et son oncle Amin vendent du jasmin sur la plage à Alexandrie. Afin d’attirer les clients, la jeune femme chante et Amin l’accompagne à l’accordéon. Un jour, un journaliste assiste à leur petit numéro et cela lui donne l’idée d’un nouveau reportage. Il propose au duo de vivre pendant sept jours l’existence des riches et lui relatera dans son journal cette expérience inédite. Karouan et Amin acceptent. Le journaliste conduit ses deux nouveaux amis au Caire et les installent dans un hôtel luxueux. L’oncle doit se faire passer pour un millionnaire de retour du Brésil avec sa fille Houda. Un article paraît dans le journal pour annoncer l’arrivée en Egypte de ces deux éminents personnages…


Mardi 26 mai à 23h

La Nuit où pleura la lune d’Ahmed Yehia (Laila Baka Feha Al Qamar,1980)
Sabah (Hanan), Hussein Fahmy (Ahmed), Nazim Sharawy, Nabila El Sayed, Waheid Seif, Menirva, Mohamedd Abu Hasheesh, Nabil El Dessouky, Alia Ali‏
Scénario : Farouk Sabry
Musique et chansons : Gamal Salamah, Mohamed Hamza et Abdelrahman El Abnoudy
Production : Ahmed Yehia


Mélodrame musical. Hanan est une chanteuse célèbre. Un jour, elle tombe en panne en plein désert. Elle est secourue par un jeune homme nommé Ahmed. Malgré leur différence d’âge, ils s’éprennent l’un de l’autre et se marient. Ahmed est un metteur en scène de théâtre qui n’a pas encore réussi à percer. Il compte bien exploiter les relations de sa femme pour lancer sa carrière. 
Cette histoire est inspirée d’un épisode de la vie de Sabah qui avait épousé un homme de treize ans son cadet. Grâce à elle, ce mari était devenu un metteur en scène célèbre mais pour la « remercier », il l’avait trompée avec une femme beaucoup plus jeune qu’elle.


Lundi 25 mai à 17h30

Ismaïl Yassin dans l'aviation de Fateen Abdel Wahab (Ismail Yassine fil tayyaran, 1959)
avec Ismaïl Yassin (Ismaïl/Hussein), Amal Farid (Nawal), Nagwa Fouad (Soheir, la danseuse), Youssef Chahine (le réalisateur), Abdel Moneim Ibrahim (Abdel Moneim, un mécanicien chargé de l’entretien des avions au sol), Reyad El Kasabgy (Al-Shawish Attia, un collègue de Hussein), Gamalat Zayed (la femme d’Al Shawish Attia), Mahmoud El Meleigy (son propre rôle), Zaharat Al Oula (son propre rôle), El Sayed Bedeir (son propre rôle), Mohamed Shawky (son propre rôle)
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary


Comédie. Ismaïl et Hussein sont frères jumeaux. Le premier travaille dans le cinéma comme doublure, le second dans l’armée de l’air comme mécanicien de bord . Ismaël tombe amoureux d’une danseuse mais celle-ci l’ignore complètement car elle rêve d’épouser un pilote d’avion. Pour la conquérir, Ismaïl usurpe l’identité de son frère et se fait passer pour un aviateur.


Dimanche 24 mai à 17h30

Une Rumeur d'Amour de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
avec Omar Sharif (Hussein), Soad Hosny (Samia), Youssef Wahby (Abdel Kader), Abdel Moneim Ibrahim (Mahrous, un neveu d’Abdel Kader), Ehsan Sherif (la femme d’Abdel Kader), Wedad Hamdy (la femme de chambre), Hussein Ismaïl (le cuisinier), Gamal Ramsis (le cousin « rocker »), Zeinat Olwy (la danseuse), Hind Rostom, Ragaa Al Gedawy (Zizi), Oumnia (Lola)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef, Ali El Zorkany
D’après la pièce de John Emerson et Anita Loos, The Whole Town Talking. Aux Etats-Unis, cette pièce avait fait l’objet d’une première adaptation cinématographique en 1926.
Musique : Ahmed Fouad Hassan


Abdel Kader, un riche entrepreneur de Port-Saïd, tente de marier son neveu Hussein, timide et sérieux, à sa fille, Samia, très moderne et dotée d'une forte personnalité. Celle-ci n'est pas du tout intéressée par Hussein. Elle est en revanche très attirée par son autre cousin qui sait chanter et danser. L'oncle va aider Hussein a conquérir le coeur de sa fille. Il est convaincu que Samia tombera amoureuse de son cousin maladroit si on parvient à la rendre jalouse. Il répand la rumeur que Hussein a une liaison avec l'actrice Hind Rostom... 


Samedi 23 mai à 15h30

Souviens-toi de moi d’Henry Barakat ((Idhkourini, 1978)
avec Nagla Fathy (Mona), Mahmoud Yassin (Mahmoud Hussein), Ahmed Khamis (l’oncle de Mona), Alia Abdel Moneim (la tante de Mona), Moshira Ismaïl (la cousine de Mona), Zizi El Badraoui (Layla, la femme de Mahmoud), Youssef Shaaban (le mari de Mona), Hayat Kandil (Amia, la fille de Mahmoud élevée par Mona), Khaled Zaki (le fils de Mona)
Scénario : Rafik El Saban
D’après un roman de Youssef Al Sebaï, Entre les Ruines (1953)
Musique : Omar Khorsheid


Drame sentimental. Mona est une jeune orpheline qui vit chez son oncle. Etudiante, elle rencontre Mahmoud Hussein, un jeune écrivain dont elle tombe follement amoureuse. Entre eux naît une idylle, prémisse d’un bonheur éternel. Malheureusement, Mahmoud est déjà marié. Sa femme est malade du cœur et une séparation est inenvisageable. Terrassée par le chagrin, Mona accepte d’épouser l’homme que lui propose son oncle. Peu après, elle donne naissance à un petit garçon. Les mois passent. Un jour, elle apprend que Mahmoud est hospitalisé. Il a été victime d’un accident de la route et il est plongé dans le coma. Malgré l’opposition de son mari, elle se rend au chevet de celui qu’elle n’a jamais cessé d’aimer. Son mari demande le divorce et s’installe à l’étranger avec leur fils. Mahmoud meurt peu après alors que sa femme s’apprête à accoucher. Cette dernière meurt à son tour en donnant naissance à une petite fille. Mona décide d’élever l’enfant. Les années passent… 
Peut intéresser les fans de Michel Sardou : dans une scène, les personnages dansent très longuement sur la chanson « Je Vais t’Aimer ».
Deux informations :
Le roman de Youssef Al Sebaï avait déjà fait l’objet d’une adaptation en 1959 par Ezzel Dine Zulficar avec Faten Hamama et Salah Zulficar.
Le film sort en Egypte en mars 1978. Un mois auparavant, l'auteur du roman meurt assassiné sur l'île de Chypre. 


Vendredi 22 mai à 19h30

Mademoiselle Hanafi de Fateen Abdel Wahab (Anissa Hanafi, 1954)
avec Ismail Yassin (Hanafi), Magda (Nawam), Soliman Naguib (Hassouna Bey), Zinat Sedki (la belle-mère d’Hanafi), Abd El Fatah El Kosary (le père d’Hanafi), Omar El-Hariri (Hassan), Reyad El Kasabgy (Al Wady, le boucher), Wedad Hamdy (Zakia, l’ex-femme d’Al Wady), Gamalat Zayed (Oum Al Saïd), Abdel Ghani El Nagdi (le policier), Mohamed Shawky, Shafik Galal, Nemat Mokhtar, Samiha Mohamed, Motawa Oweis, Tousoun Motamad
Scénario : Galil El Bendary
Musique : Ibrahim Haggag, Mohamed El Kahlawy, Kamal Ahmed Ali


Hanafi est un jeune garçon très conservateur. Il vit avec son père, un patron boucher, sa belle-mère et la fille de celle-ci, Nawam. Hanafi exerce sur ces deux femmes une autorité sans faille, leur interdisant de sortir et même de regarder par les fenêtres. Nawam aime un jeune homme qui réside sur le toit de leur immeuble. Il s’appelle Hassan et est étudiant à l’école vétérinaire. Le père d'Hanafi l'a chargé de s'occuper des nombreux pigeons voyageurs qu'il possède. Nawam rejoint souvent Hassan sur la terrasse et ils n’imaginent pas l’avenir l’un sans l’autre. Malheureusement, selon les volontés de son beau-père et de sa mère, Nawam doit épouser Hanafi. Ce dernier ne souhaite pas non plus ce mariage mais lui aussi est obligé de se plier à la décision paternelle. Le jour des noces, le jeune marié est pris de violents maux de ventre. Il est hospitalisé et subit une intervention chirurgicale. Le médecin qui l’a opéré a commis une erreur : il l’a transformé en femme. Hanafi est devenu Fifi…


Jeudi 21 mai à 19h30

Hassan et Nayma d'Henry Barakat (1959)
avec Muharam Fouad (Hassan), Soad Hosny (Naïma), Wedad Hamdy (Fatima), Hassan El Baroudy (Abdulaq), Mahmoud El Sabba (Atwa), Hussein Assar (Metwali), Naïma Wasfi (mère d’Hassan), Lotfy El Hakim (le maire), Layla Fahmy (servante), Neimat Mokhtar (danseuse), Hussein Ismaïl, Mohamed Tawfik, Abdelalim Khattab, Ibrahim Saafan
d’après un récit d’Abdel Rahman El Khamisy
Scénario : Henry Barakat et Abdel Rahman El Khamisy
Musique : Mohamed Abdel Wahab, Morsi Gamil Aziz, André Ryder, Mohamed Al Mogi, Abdel Rahman El Khamisy
figure dans la liste des 100 films les plus importants de l'histoire du cinéma égyptien



Drame. Metwaly est un riche paysan qui ne pense qu’à accroître sa fortune et agrandir son domaine. Sa fille Naïma est tombée amoureuse d’un jeune chanteur du nom d’Hassan. Régulièrement, ils se retrouvent en cachette et se promettent l’un à l’autre. Malheureusement Metwaly a d’autres projets pour sa fille. Il souhaite qu’elle épouse Atwa, plus vieux mais surtout beaucoup plus riche qu’Hassan. Les deux amoureux décident de s’enfuir. ... 
C'est le premier film de Soad Hosny. Elle a quinze ans.


Mercredi 20 mai à 23h

Le Grand Amour d’Henry Barakat (Alhabu alkabir, 1968)
Farid El Atrache (Farid Ezzat), Faten Hamama (Hanan), Youssef Wahby (Ibrahim, le photographe), Abdel Salam El Nabolsi (Marwan), Eman (la femme de Marwan)
Scénario : Henry Barakat et Kamel Al Telmissani
Musique : Farid Al Atrache


Ibrahim est photographe, il vit seul avec sa grande fille Hanan qui travaille dans le commerce. Elle est chargé de la conception des vitrines d’un grand magasin de Beyrouth. Un jour, Ibrahim reçoit, un homme qui lui propose une mission. Cet individu s’appelle Marwan, c’est un millionnaire qui doute de la fidélité de sa femme. Il la soupçonne d’entretenir une relation extra-conjugale avec Farid Ezzat, un chanteur très célèbre. Il demande à Ibrahim de prendre des photos du couple adultère. Le vieux photographe a besoin d’argent et il accepte cette mission. Mais quand il développe les photos qu’il a pu prendre grâce aux indications données par Marwan, il s’aperçoit qu’on ne voit jamais le visage de la femme. Pourtant, le mari trompé en est sûr : c’est bien sa femme dans les bras du chanteur. Il décide de passer à l’action : il va se rendre à l’hôtel de Farid et tuer les deux amants. Hanan qui a tout entendu, veut empêcher le drame. Elle court en direction de l’hôtel de Farid mais Marwan est déjà là lui aussi et il brandit un revolver. Il n’y a plus un instant à perdre : Hanan trouve la chambre du chanteur. A travers la fenêtre, elle voit les amants s’embrasser fougueusement. Elle frappe du poing contre la vitre tandis que Marwan approche à grandes enjambées. .. Le mari hésite quelques instants devant la porte de la chambre puis entre enfin. Comme il s’en doutait, il découvre Farid Ezzat tenant une femme dans ses bras. Il profère des menaces en pointant son arme en direction du couple. L'homme se retourne découvrant le visage de sa partenaire : ce n’est pas l'épouse déloyale mais Hanan, la fille du photographe !


Mardi 19 mai à 19h30

Le Petit Ange de Kamal El Sheikh (El Malak el Saghir, 1957)
avec Yahia Chahine (Mourad), Zubaida Tharwat (Doha), Hussein Riad (le grand-père de Doha), Karima (Hayam, la femme de Mourad), Youssef Wahby (Shaukat, le beau-père de Mourad), Mimi Shakib (Samia, la belle-mère de Mourad), Nazim Sharawy (le docteur Azim), Hussein Asar (le directeur de l’hôpital), Ferdoos Mohamed (Oum Saad)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Ibrahim Haggag


Doha vit avec son grand-père dans une grande villa entourée d’une jardin magnifique. La jeune fille répand autour d’elle affection et joie de vivre. Elle veut que tous ses proches soient heureux et vivent en bonne harmonie. Pourtant, elle souffre. Elle a perdu ses parents dans un accident de voiture et depuis il lui est impossible de quitter la propriété de son grand-père. Le monde extérieur l’effraie au plus haut point. Malheureusement, le vieil homme est contraint de vendre la villa à Mourad, un homme d’affaires. Il l’a caché à sa petite fille, craignant sa réaction. Le nouveau propriétaire est un homme bon et compréhensif : il sympathise immédiatement avec Doha…


Lundi 18 mai à 23h

Le Rivage de l'Amour d'Henry Barakat (Chati' al-gharam, 1950)

avec Taheya Carioca, Layla Mourad, Mohsen Sarhan, Hussein Sedki, Salah Mansour, Abdel Halim Nasr, Stephan Rosti, Zaki Ibrahim, Mimi Chakib, Mona, Wedad Hamdy, Edmond Tuema
Scénario et dialogues : Ali El Zorkani et Youssef Issa
Mélodies : Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabgi et Mohamed Fawzy
Production : Abdel Halim Nasr


Comédie sentimentale. Adel est un jeune homme riche qui ne s’est jamais préoccupé de l’amour. Il passe son temps dans les cabarets à fréquenter des femmes de mauvaise vie. Lors d’un séjour au bord de la mer, il tombe amoureux de Layla, une institutrice. Il demande sa main à son père qui accepte. Adel retourne au Caire accompagné de sa jeune épouse. Cette union ne fait pas que des heureux. L’ancienne maîtresse d’Adel n’apprécie pas du tout d’être ainsi abandonnée et sa tante est furieuse : depuis longtemps, elle caressait l’idée d’un mariage entre sa fille et son neveu afin de mettre la main sur la fortune du jeune homme. Elle fera tout pour séparer Adel et Layla… 


Dimanche 17 mai à 17h30

Un Cœur de Femme de Togo Mizrahi (Qalb imra'ah, 1940)
Avec Amina Rizq (Khayria), Anwar Wagdi (Amin Bey), Dawlat Abyad (la mère de Khayria), Fakher Fakher (Ali , le frère de Khayria), Soliman Naguib (Fayez Effendi), Zouzou Nabil (Sonia, la sœur de Fayez), Mahmoud El Meleigy (l’avocat, ami de Fayez), Aqila Ratib (Fatima, la fille de Maître Orfi), Mukhtar Othman (Maître Arfi, le marchand de bétail), Margareth Sofer (la mère de Fatima) 
Scénario : Togo Mizrahi 
Production : Togo Mizrahi


Khayria appartient a une famille aristocratique régnant sur un vaste domaine. Elle doit épouser Amin Bey, un cousin parti en Europe faire ses études. Près de la propriété de la famille de Khayria, réside Fayez Effendi, un homme d’origine modeste qui a fait fortune dans le coton. Fayez Effendi a eu l’occasion de croiser sa jolie voisine et il en est tombé amoureux. Mais il sait qu’il ne peut rien espérer : on lui a dit qu’elle était fiancée à son cousin et, puis surtout, ils n’appartiennent pas la même classe sociale.Et voilà qu’un coup du sort vient bouleverser la situation : la famille de Khayria se trouve subitement ruinée. Amin qui revient d’Europe apprend la triste nouvelle. Il décide d’abandonner sa cousine et d’épouser la fille d’un marchand de bétail richissime. Khayria est dévastée. Pour ne pas perdre la face, elle accepte de devenir la femme de leur voisin, Fayez Effendi, bien qu’elle ne l’aime pas et que sa famille soit opposée à cette union…



samedi 16 mai 2020

Fawazeer Cinema Masr (mes réponses)

فوازير سينما مصر



Fawazeer Cinema Masr


Le ministère de la culture égyptien poste chaque jour à 17h30 sur sa chaîne youtube un clip dans lequel de jeunes comédiens rejouent une scène d'un film célèbre. Le jeu consiste à retrouver le titre du film et le nom de son réalisateur.


Mes réponses (de 1 à 30)



Un extrait d'Ismaël Yassin chez les fous d'Isa Karama (Ismael Yassin fi mostashfa el maganen, 1958)
Scénario : Abbas Kamel et Abdel Fattah El Sayed
Scène avec Zinat Sedki (Oum Toma) et Abd El Fatah El Kosary (Abou Toma)


Clip 2 : https://youtu.be/fDxrPgWNm88

Un extrait de Le Mari de ma Femme d’Abbas Kamel (A'ris Mirati, 1959)
Scénario : Abbas Kamel et Ismail El-Habrouk
Scéne avec Zinat Sedki (Howida) et Gamalat Zayed (Oum Kamal)

Clip 3 : https://youtu.be/a9mkHqErw1Y

Un extrait de L'idole du Public d'Helmy Rafla (Maa'boudat Al-Gamahir, 1967)
Scénario : Mustafa Amin et Helmy Halim
Scène avec Fouad El Mohandes (Zaghloul Hidayat), Shadia (Soheir), Abdel Halim Hafez (Ibrahim Farid)



Un extrait de  Ciel d'Enfer de Youssef Chahine (Seraa Fel Wadi, 1954)
Scénario : Helmy Halim et Ali El Zorkani
Scène avec Omar Sharif (Ahmed) et Faten Hamama (Amal)

Un extrait de  Les Femmes ne savent pas mentir de Mohamed Abdel Gawwad (Al-Settat Mayea'rafoush Yekdebo, 1954) 
Scénario : Badie' Khairy
Scène avec Ismaïl Yassin (Noah, l'ami de Kamal), Shadia (Layla, l'épouse de Kamal), Galmala Zayed (la nourrice)


Un extrait de L'Appel du Courlis de Henry Barakat  (Doa al karawan, 1959)
Scénario : Youssef Gohar et Henry Barakat d'après le roman de Taha Hussein
Scène avec Ahmed Mazhar (l'ingénieur) et Faten Hamama (Amina)


Un extrait de Le Petit Fils d'Atef Salem ( Al Hafeed, 1975)
Scénario : Atef Salem, Ahmed Abdel Wahab, Abdel Hamid Gouda El Sahhar
Scène avec Abdel Moneim Madbouli (Hussein) et Karima Mokhtar (Zaynab, sa femme)


Un extrait de Le Palais des Désirs de Hassan Al Imam (Qasr El Shouq, 1967)
Scénario : Mohamed Mostafa Samy d'après le roman de Naguib Mahfouz
Scène avec Nadia Lotfi (Zanouba) et Yehia Chahine (Ahmed Abdel Gawad)


Clip 9 : https://youtu.be/wTUKRIYoA0M

Un extrait de Trop Jeune pour Aimer de Niazi Mostafa (Saghira 'al-hob, 1966)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, Niazi Mostafa, Abdel-Hay Adib
Scène avec Soad Hosny (Samia), Rushdy Abaza (Kamal, le réalisateur), Samir Ghanem (Sharif)


Clip 10https://www.youtube.com/watch?v=nZ-Xj1ANbZE

Un extrait de Les Jours de Sadate de Mohamed Khan (Ayam El-Sadat, 2001)
Scénario : Ahmed Bahgat
Scène avec Ahmed Zaki (Sadate) et ? (Je n'ai pas retrouvé le nom du comédien jouant le coiffeur)


Clip 11 : https://youtu.be/y9TWSSeTGkY

Un extrait de Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)
Scénario : Abbas Kamel
Deux scènes différentes fondues en une seule : la première avec Zinat Sedky (Hamida), Hind Rostom (Aziza), Ahmed Ramzy (Hussein) et Ismaïl Yassin (Ibn Hamido), la seconde avec les mêmes plus Abd El Fatah El Kosary (le père d'Hamida et d'Aziza) et Soad Ahmed (la mère d'Hamida et d'Aziza)


Clip 12 : https://youtu.be/PixCMGk2zY8

Un extrait de Yasmin d'Anwar Wagdi (1950)
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Seoud Al Ebiary
Une scène de groupe avec dans les premiers rôles, Fayrouz (Yasmin), Anwar Wagdi (Wahid), Zaki Rostom (le grand-père de Yasmin), Zaki Ibrahim (chef de la police), Reyad El Kasabgy (chef du gang des voleurs)


Clip 13 : https://youtu.be/X62wGVCdENk

Un extrait de La Seconde Epouse de Salah Abou Seif (Al-Zawja.Al-Thania, 1967)
Scénario : Salah Abou Seif et Saad El Din Wahba
Scène avec Salah Mansour (Atman, le maire) et Sanaa Gamil (Hafiza, sa première épouse)


Clip 14 : https://youtu.be/8NZIBZFcOvw

Un extrait de Méfie-toi de Hawa de Fateen Abdel Wahab (Ah min Hawwa, 1962)
Scénario : Mohamed Abou Youssef
Une adaptation moderne de la Mégère Apprivoisée de William Shakespeare
Scène avec Rushdy Abaza (Docteur Hassan),  Loubna Abdel Aziz (Amira), Hussein Ismaïl (l’assistant du docteur Hassan), Madiha Salem (Nadia, la sœur d’Amira)


Clip 15 : https://youtu.be/r3Lwn6lh25M

Un extrait de Kit kat de Daoud Abd El-Sayed (El Kitkat, 1991)
Scénario : Daoud Abd El-Sayed (à partir d'une histoire d'Ibrahim Aslan)
Scène avec Mahmoud Abdel Aziz (Cheikh Hosni) et Ahmed Sami Abdallah (le vieux marchand mort)


Clip 16 : https://youtu.be/jkfKFd61Vtw

Un extrait de Shafika et Metwali d'Ali Badrakhan (Shafika wa Metwali, 1978)
Scénario : Salah Gahin d'après une histoire du romancier et dramaturge  Shawki Abdel Hakim
Scène de groupe avec Soad Hosny (Shafika) et Ahmed Mazhar (Ahmed Al Tarabishi)


Clip 17 : https://youtu.be/hVIsuDvEU54

Un extrait de Madame Sokkar d'El Sayed El Bedeir (Sokkar Hanem, 1960)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, d'après la pièce du Britannique Brandon Thomas, La Tante de Charley (1892)
Scène avec Abd El Fatah El Kosary (Maître Chahine, le père de l'une des héroïnes) et Abdel Moneim Ibrahim (Sokkar)


Clip 18 : https://youtu.be/onqYt8wyR80

Un extrait d'Un Soupçon de Peur d'Hussein Kamal (Shai’ min Al-Khowf, 1969)
Scénario : Sabri Ezzat et Abdel Rahman El Abnoudy, d’après un roman de Tharwat Abaza
Scène avec Shadia (Fouada) et Mahmoud Morsi (Atris)


Clip 19 : https://youtu.be/zOE9qKGx0VI

Un extrait d' Ismaïl Yassin et le fantôme d’Hassan El Seifi (Afrita  Ismaïl Yassin, 1954)
Scénario : Hassan El Seifi et Abou Al Seoud Al Ebiary, d’après la pièce du dramaturge britannique Noël Coward, L'esprit s'amuse (Blithe Spirit, 1941)
Scène avec Mohamed Kamal El Masry (le père de Zilabia), Zinat Sedki (Zilabia), Mary Moneib (la mère de Zilabia)


Clip 20 : https://youtu.be/1xibxz8GrPA

Un extrait de La Vie est un Carnaval d'Hussein Kamal (Mouled ya donia, 1975)
Scénario : Youssef El Sebai
Scène avec Mahmoud Yassin (Adel), Afaf Radi (Zebda), Mohye Ismail (Ibrahim)


Clip 21 : https://youtu.be/-LxJH_JrlQQ

Un extrait de Soir de fête d'Helmy Rafla (Laylat al id, 1949)
Scénario : Anwar Wagdi et Abou Al Saoud Al Ibiary
Scène avec Shadia (Yasmina),  Ismaïl Yassin (Soso), Mahmoud Shoukoko (Chouchou)


Clip 22 : https://youtu.be/hNKX8Z0dRrg
Un extrait de Le Passage des Miracles d'Hassan Al Imam (zoqaq el madaq, 1963)
Scénario et dialogues : Saad Eddin Wahba d'après le roman de Naguib Mahfouz
Scène avec Shadia (Hamida) et Salah Kabil (Abbas)



Un extrait de Le Millionnaire d'Helmy Rafla (El Millionaire, 1950)
Scénario : Anwar Wagdi, Abou Al Seoud Al Ibiary, Mamoun Al Shinnawi
Scène avec Ismaïl Yassin (Assim/Gamiz), Stefan Rosti (Zaki Bishakia), Farid Shawki (Farid Bishakia), Hussein Issa (Hussein Bishakia)



Un extrait de La Sueur des Palmiers de Radwan El-Kashef (Araq Al-Balah,1999)
Scénario : Radwan El Kashef
Film avec dans les rôles principaux : Sherihan, Abla Kamel, Hamdy Ahmed, Mohamed Nagaty, Gamal Ismail, Saif Abdulrahman, Manal Afifi, Kamal Suliman, Madiha Al Sayed


Clip 25 : https://youtu.be/hE6U_gqNJUs

Un extrait d'Une Rumeur d'Amour de Fateen Abdel Wahab (Ishayat hub, 1960)
Scénario et dialogues : Mohamed Abou Youssef, Ali El Zorkany
D’après la pièce de John Emerson et Anita Loos, The Whole Town Talking.
Scène avec Soad Hosny (Samia), Youssef Wahby (Abdel Kader), Ehsan Sherif (la femme d’Abdel Kader), Gamal Ramsis (le cousin « rocker »), Ragaa Al Gedawy (Zizi), Oumnia (Lola)


Clip 26 : https://youtu.be/RG288QJu2yI

Un extrait de Chaïma d'Houssam Al Din Mustafa (Al Shaïma, 1972)
Scénario : Sabri Moussa et Abdel Salam Moussa d'après un roman d'Ali Ahmed Bakather
Scène avec Samira Ahmed (Chaïma), Ghasan Matar (Abdallah, le frère de Chaïma), Ahmed Mazhar (Bagad, le mari de Chaïma)


Clip 27 : https://youtu.be/a8RYwdTVxow

Un extrait de Terre d'Hypocrites de Fateen Abdel Wahab (Ard al Nifaq, 1968)
Scénario : Saad Eddin Wahba d’après une histoire d’Youssef El Sebaï
Deux scènes avec Fouad El-Mohandes (Massoud Abou Al Saïd) et Shwikar (Elham, la femme de Massoud)


Clip 28 : https://youtu.be/6eTjrJkFm70

Un extrait d'À la recherche du scandale de Niazi Mostafa (Albahth A'n Fediha, 1973)
Scénario : Farouk Sabry et Abou Al Seoud Al Ebiary
Ce film est inspiré d'une comédie américaine réalisée par Gene Kelly en 1967, Petit guide pour mari volage (A Guide for the Married Man).
Scène avec Samir Sabri (Sami), Mohamed Reda (le père de Massada), Nabila El Sayed (Massada), Awatef Ramadan (la mère de Massada)


Clip 29 : https://youtu.be/vijY94ewsC8

Un extrait de Sa Majesté de Fateen Abdel Wahab (Sahib Al Galala,1963)
Scénario : El Sayed Bedeir, d’après une pièce de Sacha Guitry
Scène avec Farid Shawky (Hassan Al-Shial / Maringus I), Samira Ahmed (Nawal), Fouad El-Mohandes (Général Ashkelani)


Clip 30 : https://youtu.be/6k3ZHponjhg

Un extrait de La rue de l'amour d'Ezzel Dine Zulficar (Share'a Al-Hob, 1958)
Scénario : Youssef El Sebaï et Ezzel Dine Zulficar
Premire scène avec Zinat Sedki (Sonia Tartar) et Abdel Salam Al Nabulsi (Hassaballah)
Deuxième scène avec dans les rôles principaux Abdel Halim Hafez (Abdel Salim Sabri), Sabah (Karima), Monera Sonbul (Mervat)

mercredi 13 mai 2020

Ibrahim Nasr (1946-2020)

إبراهيم نصر
Dans Le Café de Mawardi, 1982

Ibrahim Nasr est né en 1946 au Caire. Il commence sa carrière d'acteur au début des années soixante-dix et il  ne va plus cesser de jouer jusqu'en 2018,  aussi bien pour le cinéma que pour le théâtre ou la télévision. Au cinéma, on le retrouve dans des seconds rôles côtoyant les plus grandes stars comme Adel Imam, Farid Shawki ou Nour Al Sherif. Mais c'est grâce à la télévision qu'il va se hisser au statut de vedette à part entière. Pendant des années,on le voit au moment du ramadan sur le petit écran égyptien dans un programme de caméra cachée. Dans de nombreuses séquences, il apparaît sous les traits d'une grosse femme outrageusement fardée du nom de Zakia Zakaria, un personnage qui va devenir extrêmement populaire. On trouve sur youtube un grand nombre d'extraits de ces caméras cachées.

youtube : زكيا زكريا في الكاميرا الخفية

vendredi 8 mai 2020

Les réalisateurs : Seif El Din Shawkat (1913-1977)

سيف الدين شوكت


Seif El Din Shawkat est de nationalité libanaise. Il est né en Roumanie mais il fait des études de journalisme puis de cinéma à Budapest, en Hongrie. C’est dans ce pays qu’il réalise son premier film. Il compose aussi des chansons et écrit des pièces de théâtre. En 1948, il s’installe en Egypte et y réalise plus d’une quinzaine de films. Il meurt en 1977 à Beyrouth.


Cinq films de Seif El Din Shawkat ont fait l'objet d'une présentation dans ce blog.


L’espoir de ma vie (Amany Al Omr, 1955)
avec Saad Abdel-Wahab (Sherif), Magda (Layla), Zahrat Al Oula (Mona), Abdel-Wareth Asr (le serviteur de Sherif), Mimi Chakib (la mère de Layla), Mohamed Tawfik (Gamal Mansour), Hussein Ismaël (le cuisinier), Soliman Naguib (Taher Masoud), Salah Nazmi (Salah), Abdul Ghani Qamar (Abdel Halim), Samia Roshdi (la femme d’Abdel Halim), Wedad Hamdy (Zeinab), Ferdoos Mohamed (la mère de Mona), Salah Sarhan (le fils d’Abdel Halim)
Scénario et dialogues : Seif El Din Shawkat, Abdel Wareth Asr, Hassan Tawfik
Musique : Saad Abdel Wahab et Mohamed Abdel Wahab
Production : Saad Abdel-Wahab, Ali Kamal Zaki, Ramsès Naguib


Drame sentimental. Sherif est un jeune avocat qui vit dans une maison appartenant à Taher Massoud, un riche homme d’affaires parti en voyage pour quelque temps. De son balcon, il peut voir la grande demeure qu’occupe son propriétaire. Ce dernier rentre enfin et Sherif découvre qu’il a une fille nommée Layla. Ils font très vite connaissance et ont souvent l’occasion de se rencontrer. Ils finissent par tomber éperdument amoureux l’un de l’autre. Alors que Sherif s’apprête à demander la main de Layla à son père, il découvre que la jeune fille est déjà promise à un autre homme. Fou de chagrin, Sherif trouve refuge à la campagne. Là, il fait la connaissance d’une jeune artiste peintre…


Un homme sans cœur (rajul bala kalb, 1960)
avec Yehia Chahine (Jalal), Hind Rostom (Aïda, la jeune femme recueillie par Jalal), Ahmed Ramzy (Nabil, le fils de Jalal), Ibrahim Khan (Adel, l’ami de Nabil), Zahrat Al Oula (Zahrat, la femme de Jalal), Shukry Sarhan (Kamel, l’amant de Zahrat), Abdel Monahem Saoudi (le commissaire-priseur)
Scénario (inspiré de l’Appel du Courlis écrit par Taha Hussein et adapté au cinéma par Henri Barakat en 1959.) : Hassan Tawfiq et Mirilda Tawfiq
Musique : Abdel Fattah Mansi (scène d’ouverture : Modeste Petrovitch Moussorgski, Tableaux d’une exposition)
Production : Yehia Chahine


Jalal découvre que sa femme le trompe. Il tue l’amant et se promet de ne plus jamais approcher son épouse. Avec elle, il part habiter dans une maison isolée à la campagne. Les années passent. Un jour, alors qu’il rentre chez lui, Jalal voit une jeune femme blessée, étendue sur le chemin. Il l’accueille dans sa maison afin de la faire soigner et il lui offre l’hospitalité autant de temps que son état l’exigera. La jeune femme, qui s'appelle Aïda, se remet peu à peu. Elle sympathise avec Nabil, le fils de la maison et finit par en tomber amoureuse. Le chef de famille ne voit pas d'un bon oeil ce début d'idylle car lui-même nourrit secrètement de tendres sentiments à l'égard de sa protégée. Le père et le fils deviennent rivaux. Ils ne savent pas encore qu’Aïda est en fait la sœur de l’amant tué par Jalal et qu’elle s’est installée chez eux pour se venger.


Une Route Sans Fin (Tareq Bela Nehaya, 1969)
avec Ihab Nafea (Ramzi), Özcan Tekgül (Salma), Ali Chin (le mari de Salma), Amal Ofaysh (la belle-fille de Salma), Haki Haktan (le maire), Ergün Köknar (le propriétaire des bijoux), Tarub (la maîtresse du propriétaire des bijoux)
Scénario : Seif Eddine Shawkat
Production : Tawfiq Al Sabahi

La Route Sans Fin est un film égyptien tourné au Liban et en Turquie. Seif El Din Shawkat (1913-1977) est un réalisateur libanais qui a passé toute sa jeunesse en Hongrie avant de s'installer en Egypte en 1948 et Ozcan Tekgül (1941-2011) est une actrice et danseuse turque.

Ce film est une adaptation très libre du roman Le Facteur sonne toujours deux fois (1934) de l'auteur américain James M. Cain. Seif Eddine Shawkat tournera en 1975 une seconde adaptation de ce polar sous le titre Les Pécheurs, une adaptation quasi identique à celle de 1969. Et en 1980, le réalisateur Mohamed Radi reprendra le scénario de Seif Eddine Shawkat pour L’Enfer, film dans lequel nous retrouvons dans les rôles principaux, Adel Imam et Madiha Kamel. De ces trois versions, seule, Une Route Sans Fin, mérite d’être vue. 
appréciation : 3/5


Ramzi a embarqué sur un paquebot pour mettre la main sur des bijoux que transporte avec lui l'un des passagers. Il s'aperçoit très vite qu'il n'est pas le seul à convoiter ce trésor. Un gang a lui aussi embarqué avec le même projet. Ramzi parvient néanmoins à mettre la main sur le butin avant ses concurrents. Quand ceux-ci constatent la disparition de la précieuse mallette, il a déjà quitté le bateau qui n'était plus très loin de la côte. Une fois à terre, il trouve refuge dans un motel tenu par un vieux monsieur et sa jeune femme, Salma. Très vite, il devient l’amant de la propriétaire. Celle-ci veut convaincre Ramzi qu’il faut éliminer son mari pour qu’ils puissent vivre leur amour au grand jour. Mais le jeune homme a d’autres soucis : les membres du gang qu'il a doublés sur le paquebot ont retrouvé sa trace et rôdent dans la région. N’y tenant plus, Salma coupe les freins de la voiture de son mari. Quand celui-ci la prend, l’accident est inévitable. Il en sort vivant mais sérieusement blessé.



Une épouse pour cinq hommes (Zawga le-Khamsat Regal, 1970)
avec Magda Al Sabahi (Afaf), Imad Hamdi (Alsamnoudy Bey), Youssef Fakhr El Din (Ihsan Reffaat), Mohamed Reda (Tawfiq Mercedes), Samiha Mohamed (la première épouse de Tawfiq), Aziza Helmy (la mère d’Afaf), Abou Bakhr Ezzat (l’inspecteur Salah), Rushdy Abaza (l’inspecteur Saïf), Abdel Ghani El Nagdi (le paysan), Salah Mansour (le maire du village), Ahmed Morsi (le beau-père d’Afaf), Mohamed Abaza (le fou), Mumtaz Abaza (le médecin), Nour Al Sharif (le procureur) 
Scénario : Aboul Seoud Al Ibiary, Wagih Naguib, Seif Eddine Shawkat, Ehab Al-Azhari
Musique : André Ryder
Production : Magda Al Sabahi


Afaf vient d’épouser Alsamnoudy Bey et elle semble heureuse. Pourtant, alors qu’ils ont regagné la chambre de l’hôtel où ils passeront leur nuit de noce, la jeune femme s’enfuit . Elle est recueillie par un automobiliste qui l'invite chez lui. Le « sauveur » d’Afaf s’appelle Ihsan Reffaat . C’est un enseignant qui souhaiterait émigrer au Koweït. Pour cela, il faut d’abord qu’il trouve une fiancée et se marie, le Koweït refusant l’installation sur son sol des travailleurs étrangers célibataires. Afaf accepte de l’épouser. Après la cérémonie, ils se retrouvent seuls dans l’appartement d’Ihsan. Mais quand ce dernier tente d’embrasser sa jeune épouse, celle-ci s’échappe par la fenêtre. Elle tombe sur le toit d’un taxi. Le chauffeur, Tawfiq Mercedes, accepte de l’aider à fuir en échange de tous ses bijoux en or. Il la conduit dans son appartement mais son épouse refuse d’accueillir la jeune femme. Tawfiq passe outre et va même jusqu’à épouser sa protégée. Comme pour ses mariages précédents, Araf disparaît quand l’homme se présente dans sa chambre pour faire valoir ses droits.


Souvenir d'une Nuit d'Amour (Zokara laila hob, 1973)
avec Salah Zulficar, Nabila Ebeid, Nelly, Mona Wasef, Sabah Al-Jazayri, Maha Al Saleh, Rafiq Subaie, Nadia Arslan, Ziad Mawlawi
Scénario : Seif El Din Shawkat
Musique : Suhail Arafa


Adel vit heureux avec son épouse Layla. Celle-ci est gravement malade du cœur et son état nécessite un suivi médical constant. Pour des raisons professionnelles, Adel doit s’absenter un certain temps, loin de sa femme. Alors qu’il dîne dans un cabaret, il retrouve Camilia, une ancienne petite amie qui est la danseuse de l’établissement. Elle est toujours amoureuse de lui et Adel n’est pas insensible à son charme. Il essaie de l’oublier, de penser à autre chose mais un jour, pour échapper à un homme qui la harcèle, elle trouve refuge dans la chambre que loue Adel dans un motel de la ville. Evidemment, ils redeviennent amants. Le lendemain, Adel reprend le chemin du retour. Il a hâte de retrouver sa femme et d’oublier cette malheureuse aventure. Mais Camilia est dans un tout autre état d’esprit : elle veut faire sa vie avec lui. Elle se présente à son domicile alors qu’il s’y trouve seul et menace de tout dire à Layla. Le mari infidèle se précipite sur sa maîtresse et la rudoie de manière si brutale qu’elle s’effondre, inconsciente. Adel court à l’étage chercher de quoi la soigner mais quand il la rejoint, il ne peut que constater son décès.

dimanche 3 mai 2020

Fawazeer Cinema Masr

فوازير سينما مصر


Saluons ici une heureuse initiative du ministère de la culture égyptien en collaboration avec l’Actor ‘s Studio du Caire dirigé par Khaled Galal. 
L’année dernière, cette école d’art dramatique avait présenté un spectacle intitulé « Cinema Masr », dans lequel 65 apprentis comédiens rejouaient 4O scènes extraites de films célèbres de l’âge d’or du cinéma égyptien. Cette performance avait rencontré un succès considérable. A l’occasion de ce ramadan un peu particulier, confinement oblige (En Egypte, comme partout ailleurs dans le monde, les salles de spectacle sont fermées.), la chaine youtube du ministère de la culture poste chaque jour à 17h30, un nouvel extrait de ce spectacle. Les internautes sont invités à identifier le film dont est tirée la scène rejouée par les étudiants. Dix vidéos ont déjà été mises en ligne.

Premier clip : extrait d'Ismaël Yassin chez les fous d'Isa Karama (Ismael Yassin fi mostashfa el maganen, 1958)



A voir ici : Fawazeer Cinema Masr

vendredi 1 mai 2020

A la télé : le film du jour (Rotana Classic du 1er au 15 mai)

روتانا كلاسيك


Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.


Vendredi 15 mai à 17h30

Une Ville se déchaîne d’Helmy Rafla (Thawrat el madina,1955) 
avec Sabah (Fatima), Mohamed Fawzi (Ahmed), Hussein Riad (le père de Fatima), Qadria Kamel (la tante de Fatima), Ahmed Allam (Haj Saber, le propriétaire de l’usine), Doha Amir (Fatima enfant), Wedad Hamdy (la servante), Suleiman al-Guindy (le petit garçon Al Wadi Galal), Abdel Moneim Ismail (le père de Al Wadi), Ragaa Youssef (la danseuse), Horeya Hassan (la chanteuse)
Scénario : Nairuz Abdel Malek 
Musique : Mamoun Al Shinnawi, Fathy Qoura, Riad El Sonbati, Mohamed Fawzi, Ali Farraj
Production : les films du Lotus (Assia Dagher)


Mélodrame musical. La mère de Fatima est morte en lui donnant naissance. Sa tante et sa grand-mère avaient perdu la vie dans les mêmes circonstances. Depuis ce drame, Salim, son père, est convaincu que toutes les femmes de la famille sont condamnées à subir le même sort. Il a décidé que Fatima ne se marierait jamais et qu’elle n’aurait jamais d’enfant. Dès son plus jeune âge, il lui a interdit de fréquenter les garçons et lui a imposé une éducation d’une grande sévérité. Un jour, ils partent tous les deux pour une courte escapade au Caire. A leur retour, ils découvrent que leur maison et l’atelier de verrerie du père ont été totalement détruits par un incendie. Ils n’ont plus rien. Heureusement, le riche propriétaire d’une usine de verrerie propose à Salim une place comme contremaître dans son établissement et il lui offre même un logement dans son domaine. Le père de Fatima accepte le travail mais refuse le logement : il sait que l’industriel a un fils de l’âge de sa fille. Les années passent. Fatima est devenue une jeune femme et Ahmed, le fils du propriétaire de l’usine qui avait séjourné à l’étranger pour ses études, est de retour…


Jeudi 14 mai à 19h30

La Porte Ouverte de Henry Barakat (Elbab Elmaftouh,1963)

avec Faten Hamama (Layla), Saleh Selim (Hussein), Mahmoud Morsi (Fouad, le professeur de philosophie de Layla), Jacob Michaël (le père de Layla), Hassan Youssef (Isam, le cousin de Layla), Shweikar (Djamila, la cousine de Layla), Mimi Chakib (la tante de Layla), Mahmoud El Hedini (Mahmoud, le frère de Layla), Seham Fathy (une camarade de Layla), Nahed Samir (la mère de Layla), Nawal El Saghira (la petite fille), Hussein Ismail (le mari de Djamila), Khadiga Mahmoud (Saïda, la servante), Ali Mostafa (l’un des révolutionnaires arrêtés), Samir Shedid (Sedky, l’amant de Djamila)
d'après un roman de Latifa Al Zayyat 
Scénario : Youssef Issa, Henry Barakat, Latifa Al Zayyat
Musique : André Ryder
Production : Henry Barakat


Nous sommes en 1951, à la veille de la chute du roi Farouk. Layla est une jeune lycéenne qui prend une part active dans toutes les manifestations organisées pour réclamer le départ du monarque. Quand son père découvre son implication dans le mouvement révolutionnaire, il devient fou de rage et la corrige de manière brutale. Heureusement, Layla trouve du réconfort auprès de son cousin Isam qui vit avec sa mère dans l’appartement au-dessus de celui de ses parents. Une idylle naît entre eux mais le comportement du jeune homme va décevoir Layla et elle va renoncer à l’amour jusqu’à sa rencontre avec Hussein, un militant révolutionnaire, ami de son frère…


Mercredi 13 mai à 23h

Histoire d'Amour d'Helmy Halim (Hekayat hub, 1959)
avec Abd El Halim Hafez, Mariam Fakhr Eddine, Abdel Salam Al Nabulsi, Mahmoud El Meleigy, Ferdoos Mohamed, Thuraya Fakhry, Ahmed Yehia, Saïd Khalil, Edmond Tuema, Abbas Rahmy, Kamal Anwar, Ibrahim Khan
Scénario : Ali El-Zorkani et Helmy Halim
Musique : André Ryder, Kamal El Tawil, Mohamed Al Mogi, Mounir Mourad, Morsi Gamil Aziz
Production : Helmy Halim


Ahmed Sami est professeur de musique dans une école primaire d’Alexandrie. Grâce à son salaire, il peut subvenir aux besoins de sa mère aveugle et de son petit frère Samir. Ses moments de loisir, il les consacre à chanter et à composer. Son rêve serait de devenir un chanteur célèbre. La chance semble enfin lui sourire. Son voisin l’a conduit dans une soirée mondaine pour qu’il s’y produise. A peine commence-t-il à chanter qu’il est brusquement interrompu par un ivrogne. Profitant de cet incident, quelqu’un met un disque de jazz. Toute la petite société se lance dans une danse endiablée. Ahmed est humilié. Nadia, une jeune et belle aristocrate vient le consoler...


Mardi 12 mai à 17h30

Tu es Ma Vie de Youssef Maalouf (Hayati Inta, 1952)

avec Shadia (Ilham), Kamal Al Shennawi (Samir), Abdel Rahim El Zarakany (Hafez Bey, le beau-père d’Ilham), Chukry Sarhan (Rushdy), Mona (Ragah, la secrétaire), Kitty (la danseuse), Aziza Helmy (la mère d’Ilham), Ali Abdel Al (Barakat Bey, l’ami du père de Samir), Lotfi El Hakim (l’employé du beau-père d’Ilham), Rashad Hamed (un complice de Rushdy) 
Scénario et dialogues : Youssef Issa
Musique : Abdel Aziz Salam et Ahmed SedkyProduction : les films du Lotus


Samir est un jeune étudiant sérieux. Il a obtenu son diplôme d’ingénieur. Il a toujours refusé d’épouser Ilham, sa bien-aimée, tant qu’il n’avait pas de situation solide. Celle-ci s’arrange pour qu’il travaille dans la grande propriété de sa mère. Le domaine est géré par son beau-père, Hafez avec l’aide de Rachid, le cousin d’Ilham. Ce dernier est un garçon très ambitieux qui rêve de s’approprier toutes les terres de sa tante. Il ne s’embarrasse d’aucun scrupule : il fait chanter le beau-père d’Ilham grâce aux lettres qu’il a récupérées et qui prouvent que ce dernier a eu une liaison avec sa secrétaire….


Lundi 11 mai à 17h30

Ça c’est l’amour de Salah Abou Seif (Haza Howa al Hob, 1958)
avec Lobna Abdelaziz (Sharifa), Yehia Chahine (Hussein), Hussein Riad (le père de Sharifa), Mahmoud Azmy (Fouad l’architecte qui était amoureux de Sharifa), Abdel Moneim Ibrahim (Toufik, un ami d’Hussein), Zeinat Olwi (la danseuse lors du second mariage de Sharifa), Mary Moneib (la mère d’Hussein), Omar El Hariri (Bhagat, un ami d’Hussein), Soheir El Baouni (une amie d’Hussein), Ferdoos Mohamed (la mère de Sharifa)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan Al Mouhamy
Musique : Fouad El Zahry
Production : Ramses Naguib


Drame. Hussein est un ingénieur qui travaille pour la ville du Caire. Sur le plan des valeurs, il est très conservateur. Il souhaiterait épouser une femme qui n’a jamais connu d’homme avant lui. Il pense avoir trouvé l’épouse idéale en Sharifa, une jeune fille qui réside avec ses parents dans un appartement en face du sien. Souvent, il l’observe de sa fenêtre et elle manifeste toutes les qualités qu’il souhaite trouver chez une femme. Avec l’aide de ses amis, il entre en contact avec Sharifa puis après les tractations traditionnelles entre parents, c’est le mariage. Le jeune couple part en voyage de noce à Fayoum mais le séjour est soudain gâché par une découverte que fait Hussein : il apprend que sa femme avait déjà vécu une première histoire d’amour avant leur rencontre. Il ne supporte pas cette idée. De retour au Caire, il demande le divorce…


Dimanche 10 mai à 23h

Battement de Cœur de Mohamed Abdel Aziz (Daqet Qalb, 1976)
Mahmoud Yassin (Imad Abdel Aziz), Mervat Amine (Mona Fahmy), Samir Sabri (Kamal Abdel Fattah), Hassan Mostafa (le supérieur hiérarchique de Mahmoud et Kamal), Samir Aziz (le docteur Fawzy), Imad Hamdi (docteur Fahmy), Mariam Fakhr Eddine (la mère de Mona), Azza Sherif (danseuse)
Scénario : Farouk Sabry 
Remake du film américain Deux Minets pour Juliette de Norman Panama (Not with My Wife You Don't, 1966)
Musique : Tarek Sharara


Kamal et Imad sont deux amis qui travaillent comme ingénieur dans le même organisme. Ils consacrent tout leur temps libre à séduire les femmes . Leur existence de joyeux célibataires leur vaut une réputation sulfureuse auprès de leurs chefs et de leurs collègues. Un jour, dans le club de loisirs qu’ils fréquentent arrive une belle inconnue qui éveille aussitôt leur intérêt. L’un et l’autre tentent d’établir un contact avec elle mais sans succès : la jeune femme les traite comme des importuns venus troubler sa quiétude. Elle leur répond sans ménagement et s’enfuit. Le lendemain, à l’occasion d’une soirée dansante organisée par le club, Imad retrouve la jeune femme assise à la table de l’un de ses amis, le docteur Fawzy. Il les rejoint et s’installe à leurs côtés. C’est ainsi qu’il apprend le nom de la belle inconnue, Mona Fahmy. Elle est la fille du docteur Fahmy, le nouveau directeur de l’hôpital, et elle travaille comme institutrice. Le bonheur d’Imad est de courte durée car Kamal arrive à son tour et invite Mona à danser. Dès lors les deux amis deviennent d’impitoyables rivaux. Le temps passe. Imad et Kamal sont devenus des intimes de Mona et de sa famille. La jeune fille sort régulièrement avec les deux garçons mais elle ne parvient pas à choisir lequel des deux sera son futur époux. Soudain, tout se précipite : les deux ingénieurs sont envoyés en Allemagne par leur patron pour une mission de longue durée. Alors qu’ils montent dans l’avion, Imad rebrousse chemin à l’insu de son camarade. Il retrouve Mona et lui demande de l’épouser. Elle accepte…


Samedi 9 mai à 17h30

C’est arrivé une nuit d’Henry Barakat (Hadatha Zata Layla, 1954)
avec Hoda Soltan, Mohsen Sarhan, Kamal Al Shennawi, Aida Kamel, Abdelrahim El Zarakany, Hind Rostom, Zaki Ibrahim, Thuraya Salem
Histoire : Fathi Abou El Fadl
Scénario : Henry Barakat
Musique : Mahmoud El Sherif, Ahmed Sedky, Mohamed Al Qasabji


Hamdy, un jeune homme riche, épouse Aïda, une fille pauvre, malgré l’opposition de son père. Ils vivent heureux jusqu’au jour où Aïda fait une très mauvaise rencontre : alors qu’elle vient de faire du shopping avec l’une de ses amies et qu’elle retourne chez elle, un homme en voiture s’arrête à sa hauteur. Celui-ci prétend que son mari a eu un accident et il lui propose de la conduire sur le lieu du drame. Elle accepte. Sur la route, l’homme bifurque brusquement et arrête son véhicule dans un endroit désert. Il se jette sur elle…
Entre temps Hamdy s’inquiète de l’absence de sa femme. Il prévient la police. Aïda reparaît enfin. Mais quand il apprend ce qui s’est passé, il demande le divorce. Seule, abandonnée, la jeune femme est décidée à se venger. Elle veut retrouver son agresseur…


Vendredi 8 mai à 17h30

La Vérité de Fateen Abdel Wahab (Kalimat alhaqi, 1953)
avec Serag Mounir (Amin), Shadia (Samira, la fille d’Amin), Omar El-Hariri (Hassan, le neveu d’Amin), Ismail Yassin (Fayek, neveu d’Amin), Mimi Shakib (Aziza, la femme d’Amin), Serag Mounir (Amin), Thuraya Fakhry (la nièce d’Amin), Shafik Nour El Din (Abdul Hamid Al Sharbatly, le président de l’association qui lutte contre les bars et les cabarets), Thoraya Helmy (Souad, la maîtresse d’Amin), Aziza Helmy (Salwa Hanem), Soleiman El Gendy (le fils de Salwa)
Scénario : Ali El-Zorkani, Fateen Abdel Wahab,
Production : Mostafa Hassan


Amin est un homme d’une cinquantaine d’années, il est marié et il a une fille prénommée Samira. Il dirige une société spécialisée dans les placements financiers, il est aussi le trésorier d’une association qui lutte contre la fréquentation des bars et des cabarets. Mais derrière cette façade honorable Amin se livre à des agissements que la morale réprouve et que la loi interdit. Il entretient une liaison adultère avec la danseuse d’un cabaret et pour pouvoir combler tous les désirs de la jeune femme, il n’hésite pas à escroquer ses clients. Deux de ses neveux travaillent avec lui dans sa société sans être au courant de ses manipulations frauduleuses. L’un d’eux, Hassan, est l’amoureux de sa fille et Amin a promis de les marier. Malheureusement, les difficultés s’accumulent pour le chef d’entreprise indélicat. Il est au bord de la faillite. Pour son salut, il ne voit qu’une solution : qu’Hassan épouse sa nièce Qamar, une fille laide et simplette vivant sous son toit. Son père lui a légué une fortune, à condition qu’elle se marie…


Jeudi 7 mai à 13h30

La Folie de l’Amour de Mohamed Karim (Gounoun al hob, 1954)
avec Raqiya Ibrahim Nadia et Soheir), Anwar Wagdi (docteur Hussein), Imad Hamdi (l’écrivain Mohamed Iman), Suleiman Naguib (le chef de gare), Abdel Wares Asr (Oncle Ibrahim), Ferdoos Mohamed (Oum Raouf), Ferdoos Hassan, Hussein Asar (le gardien de la villa)
Scénario : Mohamed Karim et Abdel Wares Asr
Production : Ramses Naguib et Mohamed Karim


Drame. Nadia a tenté de se suicider en se jetant dans le canal. Elle raconte au docteur Hussein et à son ami Mohamed ce qui l’a conduite à ce geste désespéré. Cela remonte à l’enfance. Entre elle et sa sœur jumelle Soheir, les tensions sont apparues très tôt. Leurs parents manifestaient une affection beaucoup plus grande pour Nadia que pour Soheir. Cette dernière avait fini par croire que le monde entier la détestait. Et quand elles sont devenues des jeunes filles, les garçons qui courtisaient Soheir se détournaient d’elle dès qu’ils faisaient la connaissance de Nadia. Au fil des années, la rancœur de Soheir a viré à la haine et après la mort de leurs parents, elle a perdu toute mesure et s’est comportée comme un véritable tyran à l’égard de sa sœur. Le désarroi de Nadia n’a cessé de croître et son équilibre mental a été fragilisé par la situation. Elle a fini par croire que non seulement elle était responsable des malheurs de sa sœur mais qu’elle avait été la cause de la mort de ses parents…


Mercredi 6 mai à 19h30

Entrevue Confidentielle de Mohamed Abdel Aziz (El Galsa Sereya, 1986)
avec Mahmoud Yassine (Abdel Kader), Yousra (Zahira, la femme d’Abdel Kader), Karim Yousri (le fils d’Abdel Kader), Samir Sabri (Lotfa, l’ami d’Abdel Kader), Shahir (Ihsan, la mère de l’enfant), Soheir Taha Hussein (la femme de Lotfa), Farouk Youssef (le cousin d’Ihsan), Adel Borahm (Salah), Medhat Morsi (un avocat), Rashwan Mostafa (un avocat), Nahim Issa (l’oncle d’Ihsan)
Scénario et dialogues : Nabil Asmat
Musique : Ammar El Sherei


Comédie. Abdel Kader est un riche homme d’affaires. Il vit dans une demeure luxueuse avec sa femme et son fils de neuf ans. Un soir, alors qu’il rentre chez lui en voiture, il est arrêté par une femme enceinte qui lui demande de la conduire à l’hôpital car elle est sur le point d’accoucher. Quelques jours plus tard, Abdel Kader découvre que le nouveau-né a été enregistré sous son nom par l’administration de l’hôpital et que la mère affirme qu’il est le père du bébé…


Mardi 5 mai à 19h30

Vous êtes témoins d'Hassan El Seifi (Eshado ya nas, 1953)
avec Shadia (Fatima), Mohsen Sarhan (Hassan), (Mahmoud El Meleigy (Fadhel), Ismail Yassin (l’ami d’Hassan), Mimi Chakib (la femme de Khalid), Serag Mounir (Khalid Abdel Wahab), Kitty (la danseuse), Amina Rizk (Hassania, la femme de Fadhel), Soheir Fakhry (Amal, la sœur de Fatima), Zaki Ibrahim (le comptable de la société), Wedad Hamdy (Hamida la servante), Adly Kasseb (un partenaire de jeu de Fadhel), Lotfi El Hakim (le médecin), Kawthar Shafik (l’amie de Fatima)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique et chansons : Mounir Mourad, Kamal Al Tawil, Mahmoud Al Sharif, Fathy Qoura, Abou Al Seoud Al Ebiary
Production : Aflam Misr Algadida


Après avoir dilapidé toute sa fortune au jeu, Fadhel trouve une place de directeur dans une entreprise de construction. Cette société appartient à une grande compagnie dirigée par Khalid Abdel Wahab, un homme à la fois rigoureux et bienveillant. Malgré ses revers, Fadhel n’a pas changé sa manière de vivre : il continue à négliger sa femme et ses deux filles et il passe ses soirées à boire dans un cabaret où il retrouve une danseuse qui qui l’a littéralement ensorcelé. Pour lui complaire, il dépense sans compter et à la table de jeu, engage des sommes importantes. Afin de financer ses « menus plaisirs », il détourne les fonds de son entreprise. Entre temps, Fatima, sa grande fille, fait la connaissance d’Hassan, le fils de Khalid Abdel Wahab. Le jeune homme étudie la médecine en France et il est revenu en Egypte pour les vacances. Les deux jeunes gens tombent très vite amoureux l’un de l’autre et ils projettent de se marier. C’est à cet instant que le drame se noue : Khalid Abdel Wahab est informé par l’un de ses employés des irrégularités qui apparaissent dans les livres de comptes de Fadhel. Le chef d’entreprise veut en avoir le cœur net. Il se rend dans le bureau de son directeur et surprend celui-ci alors qu’il vient de mettre dans la poche de son veston toute une liasse de billets…


Lundi 4 mai à 19h30

Parole d’Honneur d’Houssam El Din Mostafa (Kalima Sharaf, 1973)
avec Farid Shawki, Ahmed Mazhar, Nour Al Sherif, Rushdy Abaza, Hind Rostom, Nelly, Aziza Rached, Ibrahim Kadri, Samy El Adl, Magdi Wahba, Kanaan Wasfi, Moktar El Sayed, Ahmed Loxer 
Scénario : Farid Shawki et Farouk Sabry



Drame. Des prisonniers particulièrement dangereux sont transférés dans la prison de Tora au sud du Caire. Parmi eux, il y a Salem Abu El Naga, un condamné qui s’est évadé cinq fois et qui purge une peine de trente ans de réclusion. Dès son arrivée, il est placé à l’isolement. Flashback : en fait, Salem Abu El Naga est un ancien avocat très réputé qui menait sa vie professionnelle comme sa vie privée selon des principes moraux très rigoureux. Il enseignait même le droit à l’école de police. Il avait épousé Nahed, une femme dont il était très épris. Nahed a un jeune frère que Salem considérait comme son fils. Il s’appelle Kamal et, à vingt ans, il menait l’existence un peu folle des jeunes de sa génération. Il flirtait avec une étudiante prénommée Mona et il insistait pour qu’elle consente à coucher avec lui. Une nuit, n’y tenant plus, il la viola. Comble de malheur, elle tomba enceinte et Kamal refusa de l’épouser. Alors Mona se confia à Salem. Pour lui éviter le déshonneur, l’avocat se fit passer pour son père et signa l’autorisation qui lui permit de se faire avorter. Elle mourut pendant l’opération. Salem et le médecin furent arrêtés…


Dimanche 3 mai à 17h30

Le Monstre de Salah Abu Seif (El Wahsh, 1954)
avec Anwar Wagdi (l’enquêteur), Samia Gamal (la danseuse), Mahmoud El Meleigy (Abdel Sabour), Abbas Fares (Radwan Pacha), Samiha Ayoub (la femme de l’enquêteur), Mohamed Tawfik (le mari de la danseuse), Omar El Gizawi (le domestique de l’enquêteur), Tousoun Motamad (homme de main du monstre), Ibrahim Moheb (le maire), Ahmed El-Hamaky (Hindawi), Fifi Sayed (la femme d’Hindawi), Ibrahim Hechmat (le chef de la police locale), Soleiman El Gendy (le fils de l’enquêteur)
Scénario : Naguib Mahfouz, Salah Abu Seif, El Sayed Bedeir
Musique : Fouad El Zahry


Thriller rural. Abdel Sabour est à la tête d’un gang qui fait régner la terreur dans un petit village de Haute-Egypte. Il force les paysans à lui vendre leurs terres à vil prix. Si ceux-ci résistent, il fait enlever leurs enfants et réclame une rançon. Abdel Sabour jouit d’une totale impunité car il est protégé par Radwan Pacha à qui il rend de précieux services lors des élections. Les autorités finissent par s’émouvoir d’une telle situation. Un officier de police s’installe avec femme et enfant dans le village. Sa mission : démanteler le gang et rétablir l’ordre…


Samedi 2 mai à 23h

La Belle et le Vagabond d’Hussein Emara (Al-Fatina W al-Sahlouq, 1974)  
avec Hussein Fahmy (Abdo), Mervat Amin (Nagwa), Aqeila Rateb (Gamalat, la propriétaire d’Abdo), Abdallah Farghaly (Madbouly), Abdallah Farghaly (Madbouly, le complice d’Abdo), Tawfik El Deken (Hanafi, le chef de gang),  Aziza Rachid (la femme d’Hanafi), Salah Nazmi (le chef de la police), Said Abdel Ghani (Samsam, le policier infiltré dans le gang d’Hanafi), Soheir Zaky (la danseuse), Ibrahim Saafan (Toufik, le contremaitre du port)
Scénario : Hussein Emara
Production : Mohamed Emara


Abdo n’a plus un sou et il s’est résolu à voler des voitures pour le compte d’un mécanicien vereux. Son premier essai est une réussite. Devant une maison où se déroule un mariage, il tombe sur une voiture de luxe dont les portes sont restées ouvertes. Il entre dans le véhicule et il s’apprête à la faire démarrer quand il entend des coups de feu. Au même moment, une femme en robe de mariée sort en courant de la maison et se précipite vers la voiture d’ Abdo. Elle s’installe à son côté, le supplie de partir immédiatement puis perd connaissance. Elle est blessée, elle a reçu une balle dans le bras. Abdo part en trombe. Notre apprenti voleur habite un appartement sur le toit d’un immeuble. Il y transporte sa passagère et l’installe dans son lit. Elle ne se réveille que le lendemain. Tandis qu’il soigne sa blessure, elle lui raconte son histoire : ses parents sont décédés et pour vivre elle est devenue vendeuse dans une boutique de vêtements. C’est ainsi qu’elle a fait la connaissance de Fathi, un homme d’affaires. Il lui a dit qu’il l’aimait et qu’il souhaitait l’épouser. Elle a accepté. Mais en fait, ce Fathi était un chef de gang et hier, en pleine noce, un de ses rivaux a fait irruption avec ses hommes dans leur maison. Il y a eu échanges de coups de feu et son mari, atteint par une balle, est mort…


Vendredi 1er mai à 19h30

La Rue du Polichinelle de Salah Abou Seif (Share'e Al-Bahlawan, 1949)
avec Camellia (Amina Shawkat), Kamal El Shennawi (Saïd), Lola Sedky (Mervat), Hassan Fayek (Kamel), Ismail Yassin (Khamis), Zinat Sedki (Zahira), Abdel Hamid Zaki (Ibrahim), Elias Moadab (le propriétaire de l’appartement), Hassan Kamel (le médecin), Gracia Qassin (la tante de Saïd), Mohamed Abu El Saoud (le chef cuisinier), Abde Moneim Ismail (le policier), Hosna Solomon (la servante), Aly Abd El Al (l’amoureux d’Amina) 
Scénario : Salah Abou Seif, Ali El-Zorkani, Abdel Halim Morsy
Musique : Fathy Qoura, Mohamed Hassan Al Shugai
Production : les films Gabriel Talhami


Saïd, Kamel et Ibrahim sont trois amis appartenant à la bourgeoisie aisée et travaillant dans l'immobilier. Quand le film commence, Ibrahim, qui est un homme d'âge mûr plutôt corpulent, se marie avec une très jeune femme prénommée Mervat. C’est le jour de la cérémonie. On découvre d’abord Saïd et son épouse Amina dans leur villa. Ils s'habillent. Amina est une jeune femme très séduisante et Saïd manifeste en toutes occasions une jalousie féroce. On assiste donc à une dispute, Saïd reprochant à sa femme de tout faire pour susciter le désir des autres hommes. Pendant ce temps-là, la noce bat déjà son plein. Kamel est là avec sa femme Zahira. Quand il découvre la jeune épouse de son ami Ibrahim, il en tombe instantanément amoureux et a toutes les peines du monde à contrôler ses gestes d’affection. Arrivent enfin Saïd et Amina. Immédiatement, Amina attire le regard des hommes présents. Très vite, un certain nombre d’invités fait cercle autour d’elle. Saïd, fou de rage, se jette sur les admirateurs de sa femme. La bagarre est générale. Le lendemain, Saïd, Kamel et Ibrahim se retrouvent au bureau. La suite de l'histoire montrera au spectateur l'importance de l'hypnose et de l'écriture épistolaire pour encourager ou déplorer l'infidélité des épouses.