إبراهيم عفيفي
Sort diplômé en 1981 de l’institut supérieur du cinéma du Caire. A
travaillé essentiellement comme assistant. Le Four est le premier long métrage
qu’il tourne en tant que réalisateur.
Deux films d'Ibrahim Afify ont été mentionnés dans ce blog :
Le Four (El Forn, 1984)
avec Adel Adham (Dagher Al-Shahawi), Younes Shalaby (Al Shawat/Awad adulte), Maaly Zayed (Tohma), Abdel Moneim Ibrahim (Saber, le père de Tohma), Sherifa Mahear (la femme de Saber), Nabil Al Hegrassy (Abdo Katanila), Abdel Salam Mohamed (Tantawi), Samia Amin (Fawzia, la femme d’Al Shawat), Kassim Al Daly (Shawki), Ahmed Sami Ghonim (le jeune Awad), Wahid Hamdy (Sinbati, un ouvrier du four), Nadia Al Kilani (la femme de Sinbati)
Scénario : Ahmed Abdel Salam
Musique : Samir Noseir
Production : les films Al-MaqbadiAl Shawat travaille dans une boulangerie du Caire dirigée par Dagher Al-Shahawi. Ce dernier maltraite ses employés et abuse de leurs épouses ou de leurs filles. C’est un tyran auquel personne n’ose s’opposer, pas même son adjoint qui assiste, impuissant, aux turpitudes de son patron. Al Shawat est un homme simple et naïf : il a vendu tous ses biens pour devenir l’associé de Dagher Al-Shahawi. En fait, il a été trompé. Dagher a pris l’argent mais n’a jamais eu l’intention de lui céder une part de son affaire. Comprenant trop tard qu’il a été escroqué, Al Shawat meurt subitement, terrassé par le désespoir. Sa femme et son fils Awad retournent dans leur village.
Les années passent. Le fils d’Al Shawat a grandi et il travaille comme avocat. Sa mère meurt à son tour mais avant de mourir, elle a fait promettre au jeune homme de retrouver Dagher et de venger l’honneur de son père. Le garçon s’installe au Caire et se fait embaucher dans la boulangerie du despote. Il fait la connaissance de Tohma, une jeune femme qui elle aussi veut se venger de Dagher. Elle est la fille de son adjoint et il a tenté d’abuser d’elle la nuit même de son mariage. Son père n’a jamais rien fait pour la protéger car Dagher partage avec lui un terrible secret….
Notre avis : un drame social qui offre à ses quatre acteurs principaux des rôles qui ont marqué leur carrière : Adel Adham Younes Shalaby, Maaly Zayed, Abdel Moneim Ibrahim chacun joue sa partition avec le même brio. On soulignera plus particulièrement la grande qualité de la prestation des deux plus jeunes, Maaly Zayed en jeune femme révoltée et Younes Shalabi, d'abord en père humilié puis en fils taciturne et déterminé. La dénonciation de la tyrannie exercée par un petit patron abject impressionne par sa justesse et sa véhémence. On regrettera que certaines séquences tirent en longueur et que le réquisitoire use de certains procédés de manière très répétitive.
avec Adel Adham, Soheir El Bably, Mohsen Mohy Eddin, Elham Chahine, Sayed Zayan, Neima El Soghaiar, Ahmed Bedir, Mohamed Reda, Amel Ibrahim, Mona Darwish, Hassan El Deib, Wahid Hamdy, Youssef Dawood, Nasr Hammad, Abdel Moneim El Marsfy, Zizi Fared, Sayyed el Arabi
Scénario : Ahmed Abdel Salam et Ibrahim Afify
Musique : Sami Noseir
Monsieur Kishta est un commerçant prospère. Lui et sa femme Shukry sont mariés depuis plus de 25 ans. Leur drame : ils n’ont jamais pu avoir d’enfant et Monsieur Kishta veut absolument un héritier. Dans sa parfumerie, travaille Ahmed, un garçon sérieux et honnête. En plus de son emploi, il suit des cours à l’université. Il est amoureux de Gamalat, une jeune fille pauvre qui vit avec sa mère et son beau-père au chômage. Par l’intermédiaire d’Ahmed, Gamalat entre en contact avec Monsieur Kishta et elle parvient à le séduire. Le commerçant divorce et commence une nouvelle vie avec Gamalat dans l’espoir de devenir père très rapidement. Il n’a pas compris que sa jeune compagne n’en veut qu’à son argent et n’a nulle intention de devenir mère…
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