إخراج : حسام الدي مصطفى
Les Trois Prisonniers a été réalisé par Houssam Al Din Mustafa en 1968.
Distribution : Chams Al Baroudi (Rita), Rushdy Abaza (Joe), Mohamed Awad (Abdalsamiah), Ahmed Loxer (le directeur de la prison), Nawal Abou El Foutouh (la femme de ménage), Nahed Yousri (Hoda), Nadia Seif El Nasr (Rosa), Youssef Chaban (Essam), Samir Sabri (Farid), Salah Nazmi (Rini), Abdel Moneim Madbouly (Khandor), Zouzou Chakib (la femme de Khandor), Nadia Shoukri (la présentatrice de la télévision), Ibrahim Hechmat (le père de Hoda)
Scénario : Faysal Nada
Production : Abbas Helmy
Rushdy Abaza et Chams Al Baroudi |
à droite, Salah Nazmi |
Nawal Abou El Foutouh et Samir Sabri |
Rushdy Abaza et Chams Al Baroudi |
Chams Al Baroudi |
Rushdy Abaza |
Nadia Seif El Nasr |
Mohamed Awad |
Youssef Chaban |
Résumé
Essam se rend chez la jeune fille qu’il aime. Il veut empêcher son mariage avec un autre homme. Il parvient à prouver que son rival est un escroc qui n’en veut qu’à l’argent du père de sa dulcinée.
Abdalsamiah, le troisième évadé, veut récupérer le magot qu’il a caché sous un arbre du jardin d’une villa bourgeoise. Toutes ses tentatives se terminent par un échec. En revanche, il gagne l’amour de la jeune domestique qui sert dans la maison.
Les trois amis se retrouvent pour affronter les contrebandiers qui veulent éliminer Joe. Ils sacrifieront leur liberté pour aider la police à arrêter ces dangereux malfaiteurs qui sont dirigés par une femme.
Critique
Il n’y a pas grand-chose à sauver dans cette très laborieuse parodie de thriller (N'est pas Lautner qui veut !). On y retrouve les poncifs et les procédés sur lesquels va prospérer une partie non négligeable de la production cinématographique égyptienne à partir de la fin des années soixante. Tout est à minima : le scénario, la mise en scène, le jeu des acteurs, les décors. Le résultat est un produit bas de gamme destiné à satisfaire le public le moins exigeant. Et ce qui subsiste de ce film, quarante-cinq ans après sa sortie, c’est sa laideur et sa platitude. On a l’impression qu’Hussam Al Din Mustafa a posé sa caméra dans un no man’s land suburbain puis s’en est allé vaquer à d’autres occupations, laissant la direction du tournage à son assistant le moins dégourdi. La présence de Mohamed Awad nous vaut quelques gags pénibles et on a rarement vu à l’écran Chams Al Baroudi manquer à ce point de sex-appeal.
Appréciation : 1/5
*
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire