Galal Mostafa est le frère du cinéaste Niazi Mostafa. A l'instar de ce dernier, il rejoint les studios Misr en 1936. Il devient très vite un monteur réputé et il a travaillé avec les plus grands réalisateurs de son temps. Il n'a réalisé qu'un seul film, une copie de ceux tournés par son frère avec en vedette Kouka, la femme de celui-ci.
L’Amour de Bouthayna (Gharam Bothayna, 1953)
avec Kouka (Bouthyïna), Yehya Chahine (Mohsen), Abdel Ghany Qamar (Aguib, le neveu de Moubarak), Hermine (danseuse), Wedad Hamdy (Zubaïda, l’amie de Bouthayna), Ali Roushdy (Moubarak, le chef de la tribu), Tawfiq El Deqen (Mandour), Aziza Helmy (la mère de Mohsen), Abdel Moneim Ismail (le marchand), Abdel Ghani El Nagdi (le domestique), Sophi Dimitri (la vieille femme), Mohamed Kandil (le chanteur), Fawzya Ibrahim (la servante)
Scénario : Abdel Wahab Mounir, Mohamed El Emam
Musique et chansons : Ahmed Sedky, Bayram Al Tunisi, Ibrahim Hussein
Production : Naguib Nasr
La tribu Bani Fahd vient d’entrer dans un immense domaine qui appartient à Mohsen, un jeune seigneur. En l’absence de celui-ci, c’est sa mère qui autorise la tribu à s’installer sur leurs terres. Mohsen reparaît peu après. Il revient du Caire et il est heureux de retrouver les siens. Le lendemain matin, le jeune homme flâne parmi les étals du marché bédoin. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de Bouthayna, la fille du chef de la tribu Bani Fahd. Elle est accompagnée d’une amie et les deux jeunes femmes se sont arrêtée devant le stand d’un bijoutier. Bouthayna voudrait acheter un collier mais elle n’a pas assez d’argent. Mohsen qui s’est approché, propose de lui venir en aide , ce qu’elle refuse. De retour au camp, elle découvre dans le pli de sa robe, le collier qu’elle convoitait. Elle comprend que c’est l’inconnu qui lui a fait ce cadeau. Le soir, il y a une grande fête au domaine pour l’anniversaire de Mohsen. Une délégation de la tribu y a été conviée et Bouthayna en fait partie. Pensant que celui dont on fête l’anniversaire est un enfant, elle a apporté comme présent une petite chèvre. Elle est bien embarrassée en découvrant que Mohsen est le bel inconnu du marché. On devine que cette deuxième rencontre est le début d’une idylle qui s’affirmera les jours suivants. Mais les deux amoureux devront affronter deux adversaires : tout d’abord la mère de Mohsen qui s’oppose à cette mésalliance et le cousin de Bothayna qui a toujours souhaité épouser la jeune femme…
Notre avis : depuis 1945, Kouka joue les jeunes bédouines devant la caméra de son mari Niazi Mostafa. Pour ce film, celui-ci a laissé les commandes à son frère Galal dont ce sera la seule réalisation. De film en film, l’intrigue est identique : deux amoureux doivent affronter l’opposition de leur entourage. Ici Kouka retrouve celui qui fut déjà son partenaire dans plusieurs films, Yehia Chahine. Ensemble, ils rejouent la même partition avec semble-t-il le même plaisir. Cet opus n’apporte donc rien de nouveau au genre, comme d’ailleurs ceux qui suivront, mais on appréciera son rythme enlevé (Galal Mustafa fut un monteur réputé) et son ton allègre.
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