dimanche 29 septembre 2024

Les réalisateurs : Ismaïl Hassan (né en 1930)

إسماعيل حسن

Ismaïl Hassan est un réalisateur égyptien. Il commence sa carrière en 1949, à l'âge de 19 ans, comme assistant réalisateur. Il réalise son premier film trente-sept ans plus tard ! Il en tournera vingt-six en tout, pour l'essentiel des séries B ou Z sans grand intérêt.


Un seul film d'Ismaïl Hassan a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :


Le Sergent (El Shawish Hassan, 1988)
avec Younes Shalaby (le sergent Hassan), Dalal Abdel Aziz (Nadia), Naima El Saghir (la mère de Nadia), Ahmed Bedir (Ratib, le cousin de Nadia), Wahid Seif (le Prince), Diaa El Merghany (Adham), Hiam Toama (Dalal, la maîtresse de Ratib), Hussein Al Sharif (Major Galal), Abdel Hamid Anis (l’officier de police), Hosny Abaza (Shalabi, un trafiquant)
Scénario : Nabil Gholam et Mohamed El Hamawi
Musique : Baher Hariri, Zuhair Sabri, Sayed Makawi, Salah Gahin,
Production : Galal Zahra


Le Sergent Hassan, un gentil garçon sensible et maladroit, travaille dans le service qui s’occupe de la surveillance des plans d’eau. Il est amoureux de sa voisine Nadia mais la mère de celle-ci aimerait que sa fille épouse son neveu Ratib. Ce dernier est officiellement marchand de poisson. En réalité, il participe aux activités criminelles d’un gang spécialisé dans le trafic de drogue. La police cherche à mettre ce réseau criminel hors d’état de nuire. Des membres des forces de l’ordre sont intervenus lors d’une transaction et ont tué l’un des trafiquants. L’officier de police Hisham veut connaître l’identité du chef de ce groupe. Il s’aperçoit que le malfrat tué ressemble comme deux gouttes d’au au sergent Hassan. Hisham demande à celui-ci de se faire passer pour le mort et d’intégrer le gang…

Notre avis : encore un gang de trafiquants de drogue infiltré par un personnage qui est le sosie d’un autre. Cette « intrigue » a déjà été dupliquée de nombreuses fois, avec plus ou moins de bonheur. Ici, on est très clairement dans le moins. Confier le rôle principal à Younes Shalaby n’était peut-être pas très judicieux. A voir à la rigueur pour Dalal Abdel Aziz qui porte dans ce film les robes les plus laides de toute sa très longue carrière.

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