Quels films peut-on voir sur la chaîne Rotana Classic ? Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin.
Rotana Classic a remplacé Rotana Zaman en 2012. Cette chaine fait partie du groupe Rotana basé en Arabie Saoudite et spécialisé dans le divertissement (télévision et musique) . Il appartient au prince Al-Walid ben Talal ben Abdelaziz Al Saoud. Comme son nom l’indique, Rotana Classic diffuse essentiellement les grands classiques du cinéma égyptien. Accessible en France.
Entre ciel et terre de Salah Abou Seif (Bayna as-sama wa al ard, 1959)
avec Hind Rostom (Nahed Shukry, la star), Abdel Salam Al Nabulsi (l’aristocrate), Mahmoud El Meleigy (le gangster), Abdel Moneim Ibrahim (le fou), Said Abu Bakr (le harceleur), Zizi Mustafa (Sonia), Yacoub Mikhail (le mari de la femme enceinte), Ahmed Louksor (le metteur en scène), Abdel Ghani El Nagdi (le serviteur), Mahmoud Azmy (l’amant), Naïma Wasafi (la femme enceinte), Amin Wahba (le vieillard), Kadreya Kadry (la femme infidèle), Nahed Samir (l’épouse du vieillard), Samia Rushdy (Zakia), Abdel Moneim Madbouli (le voleur)
Scénario : Naguib Mahfouz et El Sayed Badeir
Musique : Fouad El Zahry
appréciation : 5/5
Apologue. Dans la chaleur estivale d'un vendredi après-midi au Caire, un groupe d'individus représentant toute la société égyptienne restent bloqués dans l'ascenseur d'un grand building de Zamalek (Lebon Building construit en 1952) durant plus d’une heure. Parmi les passagers, on trouve une star de cinéma (Hind Rostom) accompagnée de son chien, un aristocrate sans le sou (Abdel Salam Nabulsi) un chef de gang (Mahmoud El Meleigy), un picpocket (Abdel Moneim Madbouly), un fou échappé de l’asile (Abdel Moneim Ibrahim), une femme infidèle (Kadreya Kadry) et son amant (Mahmoud Azmy), un cuisinier (Abdel Ghani El Nagdi), une femme enceinte (Naïma Wasafi) et son mari, un obsédé sexuel (Saïd Abou Bakr), un vieil homme (Amin Wahba) qui doit épouser une très jeune femme, une lycéenne (Zizi Mostafa) qui doit rejoindre son amoureux. Le huis clos tourne au psychodrame. Pendant ce temps-là, l’équipe de cinéma installée sur la terrasse du bâtiment attend sa vedette pour tourner une scène et le metteur en scène se montre de plus en plus fébrile tandis que des gangsters s’apprêtent à forcer le coffre-fort d’une grande compagnie dont le siège se trouve aussi dans l’immeuble.
Vendredi 29 avril à 17h
La Mère Célibataire d'Helmy Rafla (al-anisa mama, 1950)
avec Mohamed Kamal Al Masri (Monsieur Okasha), Ismaël Yassin (Nabih, l’assistant de Monir), Sabah (Nimra), Mohamed Fawzy (Monir Yousri), Soliman Naguib (le père de Monir), Hagar Hamdy (Farawila, la fiancée de Monir), Zinat Sedki (Khoukha, la femme de Monsieur Okasha), Gracia Kassin (la directrice du refuge), Mohamed Sobeih (le serveur), Monir El Fangary (le vendeur de chocolat)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mohamed Fawzy
Comédie musicale. Nimra rêve d’être chanteuse mais en attendant que la chance veuille bien lui faire signe, elle est vendeuse dans un magasin de disques à Alexandrie. Un jour, elle lit dans le journal une annonce publiée par Monir Yousri, un musicien célèbre qu’elle admire. Il prépare une nouvelle comédie musicale et recherche des chanteuses. Nimra décide de monter au Caire pour se présenter aux auditions. Elles sont dirigées par l’assistant de Monir tandis que celui-ci écoute les prestations depuis le bureau de son père, grâce à un haut-parleur relié au micro devant lequel défilent les candidates. La voix de Nimra impressionne le chanteur et Yousri Pacha, son père, mais un malentendu conduit l’assistant à la renvoyer du théâtre. Heureusement, Nimra ne s’avoue pas vaincue. Sa voix n’a pas convaincu son idole, pense-t-elle, alors c’est par l’amour qu’elle l’atteindra. Elle retrouve les deux hommes dans un cabaret. Ils s’installent à la même table. Yousri Pacha est aussitôt séduit par sa personnalité mais Monir les a rapidement laissés en tête à tête pour rejoindre à une autre table sa fiancée. Décidément, la partie ne va pas être facile…
Jeudi 28 avril à 23h
Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)
Antar le valeureux ou Antar le prince noir de Niazi Mostafa (Antar Ibn Shaddad,1961)
avec Farid Shawki (Antar), Kouka (Abla), Said Abou Bakr (Chiboub), Abdel Halim Khattab (le père d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zabida, la mère d’Antar), Mohamed Abaza (le roi Al Numan), Wedad Hamdy (l’amie d’Abla), Fakher Fakher (le père d’Abla), Ahmed Khamis (le frère d’Abla), Nour El Demerdash (Emara Ibn Zyad), Badr Nofal (le frère d’Emara), Abdel Khalek Saleh (le prince Zohair), Yasmine (la danseuse)
Scénario et dialogues : Niazi Mostafa, Abdel Aziz Salam, Bayram El Tunsi
D’après une histoire de Mohamed Farid Abu Hadid
Musique : Aly Ismaïl
Production : Aflam Misr Al Jadida Epopée. D’après une légende qui évoque la vie d’un héros valeureux à l’époque antéislamique. Antar est le fils que le prince Shaddad a eu avec son noire africaine Zubaïda. Il n’a pas été reconnu par son père et il mène une vie d’esclave auprès de sa mère. Il aime sa cousine Abla sans espoir de la conquérir en raison de sa misérable condition. A deux reprises, il manifeste aux yeux de tous sa force et son courage en repoussant seul des groupes de cavaliers venus pour s’emparer des femmes. Malgré la haine que lui voue l’épouse légitime de son père, ses exploits lui permettent d’être affranchi et de rejoindre le peuple des hommes libres. Peut-être va-t-il pouvoir épouser Abla qui a été conquise par son courage et sa droiture. C’est sans compter le père de la jeune fille qui veut s’opposer à cette union par tous les moyens…
Mercredi 27 avril à 15h
Antar et Abla de Niazi Mostafa (Antar we Abla, 1945)
Antar et Abla de Niazi Mostafa (Antar we Abla, 1945)
avec Kouka (Abla), Serag Mounir (Antar), Fouad El Rachidi (le père d’Abla), Negma Ibrahim (Samia, la belle-mère d’Antar), Ferdoos Mohamed (Zubaïda), Sayed Suleiman (Shayboub, le frère d’Antar), Hosna Suleiman (la servante d’Abla), Hagar Hamdy (la danseuse), Wedad Hamdy, Mahmoud Ismaïl, Esther Shattah, Mahmoud El Sebbah, Reyad El Kasabgy
Scénario : Abdel Aziz Salam, Bayram Al Tunsi, Niazi Mostafa
Musique : Ibrahim Fawzy, Mahmoud El Sherif, Abdel Halim Noweira, Ibrahim HusseinEpopée. Antar vit dans la tribu des Bani Abbas. Il est le fruit des amours de son père avec l’une de ses esclaves noires. Il n’a donc jamais été reconnu et partage la misérable condition de sa mère. Jeune homme, il tombe amoureux de sa cousine Abla. Cette dernière l’aime en retour mais son père n’entend pas donner la main de sa fille à un fils d’esclave même si celui-ci a prouvé qu’il avait toutes les qualités d’un seigneur. Pour se débarrasser d’Antar, le père d’Abla exige en dot cent chameaux d’une espèce très rare que l’on ne trouve qu’au Yemen. Antar accepte le défi. Il part vers l’Arabie heureuse…
Mardi 26 avril à 15h
Les Filles d’Eve de Niazi Mustafa (Banat Hawa, 1954)
avec Mohamed Fawzi (Wahid), Madiha Yousri (Esmat), Shadia (Hekmat, la sœur d’Esmat), Ismail Yassin (Ananas, l’amoureux d’Hekmat), Zinat Sedki (le garde du corps d’Esmat), Abdel Moneim Ismail (l’infirmier), Edmond Tuema (le directeur de la galerie de peinture), Hind Rostom (l’une des secrétaires), Hassan Hamed (le professeur de judo), Mohamed Reda (le modèle en tenue de pêcheur), Thuriya Salem (une danseuse), Hamid Badawy (l’oncle d’Esmat), Fawzya Ibrahim (employée du magasin), Mounria Abdel Mohsen (la directrice du camp artistique)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary, Niazi Mostafa
Musique : Mohamed Fawzi, Abd Al Aziz Salam, Fathy Qoura
Paroles des chansons : Saleh Gawdat, Abou Al Seoud Al Ebiary
Producteur : Mohamed FawziComédie musicale. Esmat est la propriétaire des magasins Jeunesse et Beauté. C’est une féministe convaincue : dans sa société, elle n’emploie que des femmes et elle a créé une association qui lutte pour l’égalité entre les deux sexes. Elle ne veut surtout pas entendre parler de mariage au grand désespoir de sa sœur cadette : celle-ci ne pourra épouser l’homme qu’elle aime qu’une fois Esmat mariée. Un jour, alors que la femme d'affaires se rend en voiture à une réunion de son association, elle renverse un cycliste. Plus de peur que de mal : l’homme se relève sans grande difficulté. Il s’appelle Wahid et c’est un artiste peintre. Il se rendait à une exposition pour y présenter une œuvre qui a été abîmée dans sa chute. Esmat veut le dédommager mais Wahid refuse : il est ébloui par la beauté de la jeune femme et souhaite faire immédiatement son portrait. Esmat accepte à contre-coeur. Ils s’installent au bord du Nil et en quelques minutes, Wahid réalise un portrait au crayon de sa belle inconnue. Cette dernière, exaspérée par cette situation finit par quitter Wahid en lui laissant un chèque. Grâce à ce chèque, le peintre parvient à retrouver la femme d’affaires. Il se présente au siège de sa société mais elle refuse de le recevoir…
Lundi 25 avril à 23h
Moi et mes filles d’Hussein Helmy El Mohandes (Ana wa banati, 1961)
avec Abdel Moneim Ibrahim (Fahmy), Salah Zulficar (Samir), Zahrat Al Oula (Mervat), Nahed Sharif (Maysa), Fathia Chahine (propriétaire de la boutique de mode), Fayza Ahmed (Mahasin), Amal Farid (Mona), Zaki Rostom (Mahmoud Abdel Fatah), Samia Roshdy (la mère d’Hamza), Ali Kamal (Gaber), Ahmed Bali (un ami de Mahmoud), Abdel Ghani El Nagdi (Hamza)
Scénario : Hussein Helmy El Mohandes
Musique : Attya Sharara, Ibrahim Haggag, Mohamed Al MogiDrame. Mahmoud Abdel Fatah est veuf et il élève seul ses quatre grandes filles : Mervat, Maysa, Mahasin, Mona. Il leur a donné une excellente éducation mais il n’a pas les moyens de financer leur futur mariage. La situation se complique quand il est mis brutalement à la retraite. Sur les conseils d’une relation, il investit toutes ses économies dans une société qui pourra lui faire gagner beaucoup d’argent. Il voit enfin l’avenir avec un certain optimisme. Las ! En se rendant au siège de la société, il s’aperçoit qu’elle a déménagé sans laisser d’adresse : il a été joué par des escrocs qui ont disparu avec son argent ! Il a un malaise et chute dans l’escalier. Il est hospitalisé. Désormais, ses quatre filles devront affronter seules les difficultés de la vie…
Dimanche 24 avril à 15h
Wedad de Fritz Kramp (1936)
Wedad de Fritz Kramp (1936)
avec Oum Kalthoum (Wedad), Ahmed Alam (Baher), Ahmed Al Badawy (Cheikh Badar), Menassa Fahmy (Cheikh Radouan), Fattouh Nashaty (Saïd), Kouka (Shahd), Mahmoud El Meleigy (le messager), Mokhtar Othman (Mansour, le serviteur de Baher), Mohamed Youssef (le tailleur), Hassan El Baroudi (Yazdi), Ibrahim Emara (le professeur), Alfred Haddad (le marchand syrien), Fouad Selim (le médecin), Ibrahim El Gazzar (le mendiant)
Histoire : Ahmed Rami
Scénario : Ahmed Badrakhan
Musique : Mohammed Al-Qasabji, Zakaria Ahmed, Riad El Sonbati
Paroles des chansons : Ahmed Rami
Wedad est le premier film produit par les studios Misr.Baher est un riche marchand qui vit une belle histoire d’amour avec son esclave, Wedad. Celle-ci a une voix unique et elle chante souvent pour le plaisir de son maître et de ses invités. Le bonheur des deux amants serait resté sans nuage si un jour, le pillage de l’une de ses caravanes n'avait pas conduit Baher à la faillite. Pour qu’il puisse rembourser ses créanciers, le marchand revend son palais et s’installe dans une modeste maison avec Wedad et ses deux fidèles serviteurs, Mansour et Shahd. Un marchand du Levant propose à Baher de reprendre ses activités commerciales : il lui propose de lui fournir les marchandises à crédit contre un acompte de 500 guinées. Mais Baher ne dispose pas de cette somme. Wedad lui suggère de la vendre au marché aux esclaves. Grâce à sa voix d’or, elle pourra être vendue un bon prix. Baher finit par se résoudre à se séparer de son esclave préférée. C’est ainsi que Wedad est achetée par un vieillard fortuné qui l’emporte dans son pays…
Samedi 23 avril à 15h
Bonne Chance de Fouad Al Gazairly (Al-Haz Al-Saïd, 1945)
Bonne Chance de Fouad Al Gazairly (Al-Haz Al-Saïd, 1945)
avec Hussein Sedky (Saïd Effendi), Nagat Ali (Samiha), Beshara Wakim (Farid Bey El Sakari, propriétaire d’une laiterie), Mohamed El Dib (Sobhi Bey), Abdel Moneim Ismail (le chiffonnier), Yahya Najati (l’avocat), Houda Shams El Din (la sœur de Samiha), Reyad El Kasabgy (le propriétaire du restaurant), Ali Tabangat (le marchand de journaux), Hassan Kamel (le musicien Hegazi), Mohamed Edriss (Gamil Bey)
Scénario : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Mahmoud El Sherif, Farid Al Atrache, Farid Ghosn
Production : Hussein SedkySaïd est sans emploi et il vit seul dans une petite chambre misérable. Il peut néanmoins compter sur la solidarité de ses voisins, Hegazy, le musicien, et Hachem, le vendeur de journaux, qui font tout leur possible pour que Saïd trouve un emploi. Mais celui-ci semble poursuivi par la malédiction : à chaque fois qu’il est embauché, l’entreprise est confrontée peu après à un drame : incendie, faillite, voire décès du patron. Un jour alors qu’il erre dans les rues, la faim au ventre, il rencontre un ancien camarade d’école. L’homme est attablé à la terrasse d’un grand restaurant et il invite Saïd à se joindre à lui. Notre héros est ravi de l’aubaine : il va enfin pouvoir manger. Las ! Son camarade est lui aussi sans le sou et il parvient à s’éclipser avant que le serveur ne revienne avec la note. Saïd n’est évidemment pas en mesure de la régler. En guise de dédommagement, le patron de l’établissement lui prend son costume et Saïd doit retourner chez lui en caleçon et chemise. Après cette nouvelle expérience malheureuse, il retrouve tout de même espoir : dans le journal, le directeur d’une laiterie a publié une petite annonce pour recruter un employé. Saïd se présente aussitôt dans l’entreprise.
Vendredi 22 avril à 19h30
Le Millionnaire d'Helmy Rafla (El Millionaire, 1950)
Le Millionnaire d'Helmy Rafla (El Millionaire, 1950)
avec Ismaël Yassin (Assim El Isterliny/Gamiz), Zinat Sedki (la sœur d’Assim El Isterliny), Soad Mekawy (Soukra, la cuisinière), Stephan Rosti (Zaki), Farid Shawki (Farid), Hussein Issa (Hussein), Wedad Hamdy (Sonia), Serag Mounir (Antar Bin Shaddad, le frère de Sonia), Ryad El Kasabgy (l’infirmier-chef de l’hôpital psychiatrique), Camilia (Rouh Al Fouad Hanem), Nour El Demerdash (le frère de Rouh Al Fouad Hanem), Victoria Hobeika (la tante d’Assim El Isterliny), Abdel Moneim Ismail (le chauffeur d’Assim El Isterliny), Ahmed Darwich (le docteur Darwich), Salah Mansour (un fou), Mahmoud Lotfi (un fou), Eskandar Mansy (un fou), Mohamed Tawfiq (un fou), Abdel Hamid Zaki (le directeur du théâtre)
Scénario : Anwar Wagdi, Abou Al Seoud Al Ibiary, Mamoun Al Shinnawi
Musique : Izzat El Gahely et Mohamed El Bakar
appréciation : 4/5
Assim El Isterliny est un millionnaire despotique et jaloux. Ses gardes ont capturé un homme qu’ils avaient surpris en compagnie de sa femme Rouh Al Fouad Hanem. Fou de rage, Assim le tue de plusieurs coups de pistolet (On apprendra plus tard que le pistolet était chargé à blanc et que l’homme est en réalité le frère de sa femme). Ses gardes lui conseillent de se cacher le temps que les choses s’apaisent. Il se rend dans un cabaret où se produit un artiste du nom de Gamiz. L’ombrageux millionnaire se rend compte que l’individu est son parfait sosie. Il a une idée : il propose à Gamiz de prendre sa place quelque temps. Le pauvre chanteur accepte, séduit par la perspective de vivre dans le luxe et l’oisiveté.
Fatma d'Ahmed Badrakhan (1947)
avec Oum Kalthoum (Fatma), Anwar Wagdi (Fathy, le plus jeune frère du pacha), Suleiman Naguib (le pacha), Hassan Fayek (Fatouh, le frère cadet du pacha), Zouzou Chakib (la petite amie de Fathy), Saneya Shawky (la danseuse), Abdel Fatah El Kosary (Maître Mustafa, le boulanger), Ferdoos Mohamed (la mère de Fatma), Nabil Khairy (le cousin de Fatma), Mohamed Al Dib (Munir), Mohamed Kamel, Hussein Asar (le cuisinier), Edmond Tuema (le réceptionniste de l’hôtel), Mohamed Kamel EL Masry (le professeur Fasih)
Scénario : Mustafa Amin, Badie Khairy
Musique et chansons : Abdul Hamid Abdel Rahman, Abdel Halim Noweira, Riad El Sonbati, Zakaria Ahmed, Mohammed Al-Qasabji, Ahmed Rami, Bayram Al-Tunsi
Dernière apparition d’Oum Kalthoum à l’écran.
Drame. Fatma est infirmière chez un pacha dont l’état nécessite un traitement lourd. Fathy, le frère cadet du maître de maison, est tombé amoureux de la jeune femme. Il multiplie les tentatives pour la séduire mais Fatma reste de marbre. Fou de désir, Fathy se résout à la demander en mariage. L’infirmière accepte. Après un voyage de noces qu’ils passent à Alexandrie, ils sont obligés de s’installer dans le modeste logement des parents de Fatma. En effet, le père de Fathy n’a pas accepté ce mariage et il est furieux contre son fils. Très vite, le jeune marié se lasse de cette existence austère dans un quartier populaire. Le luxe et les plaisirs de sa vie d'antan lui manquent. Il finit par abandonner Fatma pour retourner dans sa famille. Quelques mois plus tard, l’épouse délaissée donne naissance à un enfant. Fathy refuse de le reconnaître…
Qui est l'assassin ? d'Hassan El Seifi (Man Alqatil, 1956)
avec Samira Ahmed (Samira, la jeune épouse de Saïd), Rafia Al Shal (la mère de Samira), Gamil Ezz Eddin (Magdy, le cousin de Samira), Wedad Hamdy (Zakia, la femme de Nabi), Mohsen Sarhan (Saïd, le directeur de l’entreprise de Souad), Hussein Riad (Suleiman, le père de la mariée), Mahmoud El Meleigy (Salim, le frère de Souad Hanem), Rushdy Abaza (Rushdy, l’enquêteur), Adli Kasseb (le procureur), Ismaïl Yassin (Nabi), Amina Nour Eddin (Souad Hanem, la victime)
Scénario et dialogues : Mohamed Kamal Hassan al Muhami
Production : les Films du Lotus
Film policier. A la mort de son mari, Souad Hanem a hérité de la société qu’il avait fondée. Elle en a confié la direction à Saïd, un jeune homme pour qui elle éprouve de tendres sentiments. Alors que la veuve séjourne à l’étranger, son frère lui apprend que Saïd s’apprête à épouser une autre femme. Souad rentre précipitamment en Egypte. Elle découvre qu’on lui a volé ses bijoux qui se trouvaient pourtant dans un coffre-fort. Le voleur ne peut être que Saïd. Au combe du désespoir, Souad brûle toutes les photos de son ex-protégé. Malgré cela, elle décide de se rendre au mariage de Saïd. C’est ainsi qu’elle apprend que le père de la mariée est dans une situation financière catastrophique et qu’il compte bien utiliser l’argent de son futur gendre pour éponger ses dettes. La petite enquête de Souad s’interrompt brusquement : on retrouve son corps sans vie dans le jardin de la propriété. Un inspecteur arrive sur place. Il devine qu'un certain nombre de présents ont de bonnes raisons d'en vouloir à la victime...
Mardi 19 avril à 19h30
Trente Jours en Prison de Niazi Mostafa (30 youm fil sign, 1966)
avec Abou Bakr Ezzat (Medhat), Farid Shawki (Amshir), Nawal Abou Al Foutouh (Azhar), Hassan Hamed (Ibn Al Janawi), Soheir El-Barouni (l’employée de maison), Mimi Chakib (la mère de Soheir), Mohamed Reda (Hangal le voleur), Ibrahim Saafan (l’avocat), Madiha Kamel (Soheir), Samir Ghanem (son propre rôle), Ahmed El Deif (son propre rôle), George Sedhom (son propre rôle)
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
Production : Films Ihab LeithiMedhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser sa fille Soheir mais il entretient aussi une relation amoureuse avec une actrice. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Medhat est à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Contre de l’argent, Amshir accepte de prendre tous les torts à son compte et il est condamné à trente jours de prison…
Lundi 18 avril à 15h
Docteur Farahat de Togo Mizrahi (Doctor Farahat, 1935)
avec Fawzy El Gazaerli (Farhat Swaïlam), Amina Mohamed (Nouna), Ehsane El Gazaerli (la femme de Farhat Swaïlam), Tahya Carioca (Tahya, l’amie de Nouna), Ahmed El Haddad (Ali Effendi, le secrétaire du docteur Hemdy), Togo Mizrahi (docteur Hemdy), Hassan Rashid (le père de Nouna), Hussein El Masry (Khairy, l’ami du docteur Helmy), Zouzou Labib (chanteuse), Ibrahim Arafa (un employé de l’hôtel), Mony, Ali Kamal (le propriétaire de l’hôtel),
Scénario : Togo Mizrahi
Musique : Izzat El Gahely
Le directeur de l’hôtel Al Karounyah de Port-Saïd charge l’un de ses employés de trouver un interprète. Celui-ci ne cherche pas bien longtemps. Il tombe sur Farahat Swaïlam, un pauvre homme au chômage qui est prêt à tout pour gagner un peu d’argent. Farhat ignore tout des langues étrangères mais il accepte le poste. Après avoir reçu les conseils avisés de son épouse, il devient donc l’interprète officiel de l’hôtel Al Karouniah. Grâce à sa malice et à son sens de la répartie, l’ancien chômeur parvient à faire illusion auprès de tout le personnel de l’hôtel. C’est alors qu’un mystérieux personnage fait son apparition dans l’établissement : c’est le docteur Hemdy, un célèbre médecin qui revient en Egypte après quinze ans d’absence. Pour rester incognito, il arbore une fausse moustache et une fausse barbe. Farahat a tout de suite sympathisé avec son secrétaire. Alors que les deux hommes discutent dans le hall de l’hôtel, des journalistes font irruption et les prennent en photo. Ils ont pris Farhat pour le fameux docteur Hemdy. Ce dernier est présent mais d’un regard appuyé, ordonne à son secrétaire et à Farhat de ne pas détromper les journalistes. Le succès de l’opération a donné une idée au docteur. Il doit se fiancer à une jeune fille mais il n’est pas sûr des sentiments de celle-ci à son égard. Le père de la jeune femme l’a invité chez lui pour officialiser leur prochaine union. Le docteur Hemdy envoie Farahat à sa place : il veut s’assurer d’être aimé pour lui-même et non pour sa célébrité…
Femme d’Abdel Fattah Hassan (Al Mara’a, 1949)
avec Ahlam (Fatimah), Kamal El Shennawi (Mahmoud), Samiha Tawfik (une danseuse), Mahmoud El Sabaa (Farid), Mary Moneib (Mahroussa), Abdel Hamid Zaki (le beau-père de Fatimah), Mohamed Tawfiq (le commis de Mahroussa), Kitty (la danseuse du cabaret), Zaki Ibrahim (le père de Fatimah), Ryad Al Kasabgy (le policier), Zizi Kamal (la directrice de l’école)
Scénario : Abdel Fattah Hassan, Mahmoud El Sabaa, Saleh Gawdat
Musique : Farid Ghosn, Bayram Al Tunsi, Saleh Gawdat, Mahmoud Al Sherif, Ali Farraj, Ahmed SedkiDrame. Après la mort accidentelle de son père, Fatimah décide de quitter Alexandrie pour rejoindre sa mère qui vit au Caire avec son beau-père. Ce dernier est émoustillé par l’arrivée dans son foyer de cette jeune femme séduisante. Il n’a de cesse de l’importuner tant et si bien que Fatimah préfère s’en aller. Elle trouve refuge chez Mahroussa, une pâtissière, qui l’accueille comme sa fille. Cette femme d’un naturel enjoué tient une échoppe près d’une usine où travaillent deux frères, Rachid et Mahmoud. Et ces deux garçons habitent dans une maison qui fait face à celle de Mahroussa. C’est ainsi qu’ils ne tardent pas à faire connaissance avec Fatimah dont ils vont tomber amoureux en même temps. La jeune femme a une nette préférence pour Mahmoud, le plus jeune. Mais l’aîné ne renonce pas pour autant et entre les deux frères, les disputes deviennent de plus en plus violentes…
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