Nagui Anglo fut à la fois acteur et réalisateur. En tant que réalisateur, on lui doit dix-sept films, la plupart tournés dans les années quatre-vingt. Il est l’un des représentants du cinéma commercial de cette époque marqué par une absence flagrante d’originalité et d’ambition artistique.
La Vierge et le Scorpion (Al Azraa Wal Aqrab, 1990)
avec Youssef Shaban (Sultan, le propriétaire du café), Sabrina (Fatima Hanafi), Mahmoud El Gendy (Jaber, le plombier), Mohsen Sarhan (Hanafi, le père de Fatima), Nuha Al Amrousy (Nawal, une amie de Fatima), Thuraya Ezz Eddin (Nargis), Atef Rezk (Soka, le coiffeur), Mahmoud Amer (l’employé de Sultan), Souad Fahmy (la danseuse), Mohammed El Shershaby (l’avocat), Sherifa Saïd (la femme de Sultan), Amr Mohammed Ali (le jeune apprenti de Jaber)
Scénario : Atef Rezk
Musique : Hani Shenouda
Production : Screen 2000 et Atef ReskFatima est ouvrière dans une usine de prêt-à-porter. Elle vit avec son père, un modeste menuisier qui a toutes les peines du monde à joindre les deux bouts. Fatima est amoureuse de Jaber, le plombier du quartier. Sultan est le propriétaire du café. Il est riche mais sa vie n’est guère réjouissante : sa femme, malade, ne quitte jamais le lit. Il est fasciné par la beauté de Fatima et il rêve de s’unir avec elle en secondes noces. Pour s’assurer du soutien du père, il a remboursé les dettes de celui-ci. Mais les efforts du cafetier ont été vains : Jaber a déjà demandé la main de Fatima et le père a accepté. Sultan ne va pas renoncer pour autant. Peu de temps après son mariage, il tend un piège à la jeune femme avec la complicité d’une amie…
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