Après des études aux Etats-Unis, Hassan Amar commence à travailler pour le cinéma en 1948. Il écrit un scénario pour Mahmoud Ismaïl puis il réalise deux films, l’un en 1952 et l’autre en 1955.
Celui de 1952, la Photo de Mariage avec Fayrouz, se verra décerner le titre de meilleur film de l’année par le Centre catholique égyptien.
Un seul film d'Hassan Amar a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :
La Photo de Mariage (Soreat al zefaf, 1952)
avec Fayrouz (Hoda), Mohsen Sarhan (Salah), Zahrat Al Oula (Tuha), Mahmoud El Meleigy (Abou Al Dahab, le riche marchand), Mary Moneib (la belle-mère), Wedad Hamdy (la sœur d’Abou Al Dahab), Ismail Yassin (Hanafi), Naima Wasfi (la directrice de l’école), Ensherah El Alfy (l’institutrice), Sayed Ismaïl (le chanteur), Tousoun Motamad (le marchand), Riad El Kasabgy (un homme de main d’Abou Al Dahab)
Scénario : Galil El Bendary, Docteur Hakim, Hassan Amar
Musique : Ahmed Sedky
Production : Hassan Amar
Salah, un jeune ingénieur, est marié à Tuha. Les deux époux mènent une existence modeste mais ils seraient parfaitement heureux si avec eux ne vivait pas la mère de la jeune femme. Le comportement déplaisant de la vieille dame finit par conduire le couple au bord de la rupture. Un jour, on propose à Salah un poste au Soudan avec un très gros salaire. La belle-mère exige que sa fille reste avec elle en Egypte. Malgré l’insistance de Salah pour que sa femme l’accompagne, rien n’y fait. Ils divorcent et le jeune ingénieur se rend seul au Soudan. Tuha découvre peu après qu’elle est enceinte. Elle envoie aussitôt un message à son ex-mari mais elle ne reçoit aucune réponse. Elle met au monde une petite fille qu’elle prénomme Hoda. Les années passent. Malgré ses lettres, la jeune mère n’a plus eu aucune nouvelle de Salah. Quand ce dernier revient enfin en Egypte, il ne sait toujours pas qu’il est le père d’une enfant. Il se rend à son ancien domicile pensant y trouver Tuha mais celle-ci a déménagé sans laisser d’adresse. En fait, elle réside dans une maison qui appartient à un riche commerçant, Abou Al Dahab. Ce dernier souhaiterait épouser la jeune femme mais elle a constamment repoussé ses avances, espérant toujours retrouver un jour le père de sa petite fille. Pour son malheur, elle va découvrir qu’Abou Al Dahab n’est pas un homme qui renonce facilement…
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