روتانا كلاسيك
Ma sélection personnelle parmi les films diffusés par la chaîne Rotana Classic. Les horaires donnés sont ceux de l'après-midi ou de la soirée (heure de Paris). La plupart des films sont ensuite rediffusés le lendemain matin. Je m'efforce de choisir des films qui n'ont pas encore fait l'objet d'une présentation sur ce blog sans nécessairement prendre en compte leurs qualités artistiques.
Jeudi 30 avril à 19h30
Le Secret du Bonnet Invisible de Niazi Mostafa (Ser Taqya el Ekhfa, 1959)
Tawfik El Deken, Berlanti Abdel Hamid, Abdel Moneim Ibrahim, Ahmed Farahat, Zahrat Al Oula, Gamalat Zayed, Adli Kasseb, Samia Roshdi
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Dialogues : El Sayed El Bedir
Musique : Mounir Mourad et Fathy Qora
Production : Khalil Diab
Comédie fantastique. Asfour est un reporter naïf et maladroit. Son incompétence notoire exaspère son rédacteur en chef. Il est amoureux d’une collègue, Amal. Malheureusement cette dernière doit épouser Amin, un cousin méchant et sournois, bijoutier de son état.
Asfour vit avec son petit frère Fasih et ses parents. Son père est un excentrique qui se consacre à l’alchimie. Il multiplie les expériences dans l’espoir de fabriquer un jour de l’or.
Amin ne supporte pas qu’Amal fréquente Asfour. Il menace son rival afin qu’il s’éloigne de la jeune femme. Le bijoutier a le soutien de la mère de celle-ci et rien ne pourra empêcher leur mariage. Asfour est désespéré.
Un soir, Fasih est resté seul dans le laboratoire de leur père et il entreprend de jouer au petit chimiste. Il provoque une explosion qui libère d’une jarre un génie. L’enfant s’évanouit puis l’être surnaturel prend feu, ne laissant de son passage qu’une fine poussière qui s’est déposée sur un bonnet appartenant à Asfour.
Peu après, on s’aperçoit que le bonnet a le pouvoir de rendre invisible celui qui le porte. Asfour comprend tout de suite le parti qu’il va pouvoir en tirer. Tout d’abord, tourmenter Amin et empêcher son mariage avec Amal…
Mercredi 29 avril à 23hQuatre filles et un officier d'Anwar Wagdi (Arba banat wa dabit, 1954)
avec Negma Ibrahim, Naïma Akef, Anwar Wagdi, Zinat Sedki, Wedad Hamdy, Abdel Wares Asr, Amina Risk, Ragaa Youssef, Awatef Youssef, Lebleba, Fouad Fahim, Ahmed Darwich, Shafik Nour El Din, Zizi El Badraoui, Samïa Mohamed
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Mounir Mourad, Ahmed Sabra, André Ryder, Fathy Qoura
Comédie musicale. Naima est une jeune orpheline qui a été placée dans une maison de correction dirigée d’une main de fer par Madame Sakinah. Elle est tombée amoureuse de Wahid, l’officier chargé de la discipline et de la sécurité au sein de l’établissement. Celui-ci s’oppose aux méthodes brutales de la direction et fait preuve de bienveillance et de générosité à l’égard de toutes les pensionnaires. Naïma trouve tous les prétextes pour se retrouver en tête-à-tête avec Wahid. Un soir au dortoir, Naima montre à ses trois meilleures camarades la photo que l’élu de son cœur a accepté de lui donner. Pour échapper à la surveillance de la gardienne, elles se sont réfugiées sous un lit et l’une des filles tient une bougie allumée. Soudain, la literie s’embrase. En quelques secondes, les flammes se propagent à l’ensemble des lits du dortoir. C’est l’incendie…
Mardi 28 avril à 17h30
Ne Soyez pas Injuste d’Hassan El Seifi (El zolm harram, 1954)
avec Farid Shawki (Farid), Magda (Samira), Kitty (la maîtresse de Farid), Shadia (Hoda), Ismaïl Yassin (Sharif), Imad Hamdi (le frère de Samira), Dalida (une amie de Hoda qui apparaît très brièvement)
Musique : Fathy Qoura, Mahmoud Al Sherif, Mounir Mourad, Kamal Al Tawil
Scénario : Anwar Wagdi, Abou Al Seoud Al Ebiary, Hassan El Seifi
Samira a été séduite par Farid, un mauvais garçon. Quand elle comprend qu’elle est tombée enceinte, elle se précipite chez lui pour le supplier de l’épouser. Elle le trouve en compagnie de sa nouvelle maîtresse, la danseuse Kittie. Farid n’a aucune compassion pour celle dont il a abusé. Cynique, il dépose sur la table un pistolet, l’invitant à en faire usage. Samira s’empare de l’arme et la pointe en direction de l’homme. Elle tire à plusieurs reprises mais les balles atteignent le serviteur de Farid qui s’était interposé entre l’arme et son maître. L’homme s’effondre, il est mort. Samira hurle de désespoir. Farid quitte la pièce pour téléphoner à la police mais Kittie laisse partir Samira. En fait, on découvre que tout était mis en scène : les balles étaient à blanc et le serviteur se relève, indemne.
Samira vit chez son frère Wahid qui est amoureux de son amie Hoda. C’est lui qui la présente à Sharif, un riche entrepreneur qui est prêt à l’épouser. Tout est décidé, le mariage de Samira et de Sharif aura lieu en même temps que celui de Hoda et de Wahid. Mais lors de la cérémonie, la danseuse engagée n’est autre que Kittie, la maîtresse de Farid. Celle-ci s’empresse de prévenir son amant que Samira a épousé un homme fortuné. Comment tirer profit de la situation ? En faisant chanter la jeune mariée. Farid lui fait comprendre qu’il a fait disparaître le corps de sa victime mais qu’à tout moment, il peut la dénoncer. Pour qu’il garde le silence, elle doit payer…
Les Maris et l’Eté d’Issa Karama (Al'azwaj walsayf, 1961)
avec Anwar Al-Baba (la belle-mère de Gamil), Mohamed Awad (un détenu), Mohamed Shawky (le fou), Nagwa Salem (la nouvelle servante d’Awatef), Hassan Fayek (le chef des gardiens), Nagwa Fouad (Awatef la danseuse), Tawfik El Deken (Nabil Mustafa, le mari d’Awatef), Kamal El Shennawy (Gamil Mansour), Samira Ahmed (Latifa, la femme de Gamil), Saleh Al-Eskandarani (gardien de prison), Raafat Fahim (gardien de prison), Ahmad Abu Abya (l’enquêteur), Abdel Moneim Ibrahim (un musicien de l’orchestre)
Scénario : Hussein Abdel Nabi et Abdel Fattah El Sayed
Gamil est musicien et il joue dans l’orchestre d’une boîte
de nuit. Il y a plusieurs années alors qu’il était déjà marié avec Latifa, il
avait eu une liaison avec Awatef une danseuse de l’établissement, mariée elle
aussi. Elle était ensuite partie et n’avait plus donné signe de vie. Depuis, Gamil
menait une vie paisible avec sa femme et son fils. Mais Awatef est revenue
travailler dans la boite et depuis le musicien essaie tant bien que mal de résister
à l’idée de redevenir son amant. L’été arrive. Latifa, la femme de Gamil, et
leur fils partent à Alexandrie le temps
des vacances. L’épouse a chargé sa mère de surveiller son mari durant son absence.
La vieille dame ne tarde pas à lui faire une visite et quand il la reconduit
chez elle, il s’aperçoit que l’appartement en face de celui de sa belle-mère
est occupé par Awatef. Pour Gamil, la tentation est trop forte : après
avoir laissé sa belle-mère chez elle, il sonne à la porte d’Awatef. C’est
elle-même qui lui ouvre. Bien qu’un peu décontenancée par cette apparition,
elle le laisse entrer. La danseuse est mariée à un peintre, Nabil Mostafa. Ce dernier est parti pour un mois à Damas. Du
moins, c’est ce qu’il a prétendu à sa femme, mais en fait il a été condamné à
de la prison pour avoir provoqué un accident de la route. A peine assis dans le
canapé du salon, Gamil tente d’embrasser Awatef qui se débat. A cet instant
apparaît la servante qui vient juste d’être
engagée. Elle croit que Gamil est son maître Nabil, revenu de voyage. A partir
de là, les péripéties s’enchaînent et c’est ainsi que Gamil va se retrouver dans la même prison que
Nabil, le mari d’Awatef…
Dimanche 26 avril à 17h30
Trente Jours en Prison de Niazi Mostafa (30 youm fil sign, 1966)
avec Abou Bakr Ezzat (Medhat), Farid Shawki (Amshir), Nawal Abou Al Foutouh (Azhar), Hassan Hamed (Ibn Al Janawi), Soheir El-Barouni, Mimi Chakib (la mère de Soheir), Mohamed Reda, Ibrahim Saafan, Madiha Kamel (Soheir), Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
D’après une histoire de Naguib El Rihani et de Badie’ Khairy
Scénario : Abdel Hay Adib et Niazi Mostafa
Musique : Hussein Al Saïd
Chansons : Samir Ghanem, Ahmed El Deif, George Sedhom
Production : Films Ihab Leithi
Medhat dirige le cabaret « le Trocadéro » qui appartient à Madame Fawzia. Il doit épouser sa fille Soheir mais il entretient aussi une relation amoureuse avec une actrice. Pour garantir la sécurité de l’établissement qu’il dirige, il a embauché Amshir, un hercule de foire. Ce dernier est un brave garçon mais il a tendance a abusé de sa force à contretemps. Justement, ce soir-là, un personnage important dîne au cabaret. Medhat est à sa table et par inadvertance, il brûle la moustache de l’homme. Fureur du « brûlé » qui frappe Medhat. C’est à ce moment-là qu’intervient Amshir : il assomme l’agresseur de son patron mais les hommes de celui-ci répliquent à leur tour. La mêlée devient générale. La police puis la justice s’en mêlent. Un procès a lieu. Contre de l’argent, Amshir accepte de prendre tous les torts à son compte et il est condamné à trente jours de prison…
Le Voyage sur la Lune d’Hamada Abdel Wahab (Rehla Ela Al Qamar, 1959)
avec Ismaïl Yassin (Ismaïl, le chauffeur du minibus), Rushdy Abaza (l’ingénieur Ahmed Roshdy), Safia Tharwat (Stella), Edmond Tuema (Monsieur Charvin), Ibrahim Younes (Monsieur Cosmo), Soad Tharwat (Tula), Gihan (Dana), Hassan Ismaïl (Farid)
Scénario : Hamada Abdel Wahab
Monsieur Charvin a terminé la construction de sa fusée. Tout
est prêt pour ce grand voyage vers la Lune dont il rêve depuis si longtemps. Il
compte bien être le premier homme à s’y poser et à l’explorer. Apprenant l’imminence
du décollage de la fusée, l’ingénieur Ahmed Roshdy se rend au centre spatial de
Monsieur Charvin afin de récolter un maximum d’informations sur ce qui s’annonce
comme une avancée majeure dans la conquête de l’espace. Il est accompagné de
journalistes du quotidien Al Akbar al Youm et de leur chauffeur Ismaïl. Sur la
base, ils sont accueillis par Monsieur Charvin lui-même qui ne veut absolument pas
qu’on photographie son invention. Seul, Ahmed est autorisé à le suivre et à
monter dans la fusée. Mais Ismaïl le chauffeur a réussi à échapper à la
surveillance des gardiens et il entre
lui aussi dans l’engin. Sa présence est aussitôt repérée. Monsieur Charvin le
prenant pour un espion, brandit un revolver et s’apprête à tirer. En voulant
lui échapper, Ismaïl actionne par inadvertance des manettes du tableau de bord.
Catastrophe ! Il vient d’allumer les moteurs. La fusée décolle. Ses trois
passagers perdent connaissance. Quand ils retrouvent leurs esprits, la Terre
est déjà loin…
Si la fusée rappelle celle de l'album de Tintin, On a Marché sur la Lune, l'intrigue est inspirée de Planète Interdite, un film de science-fiction américain réalisé par Fred M. Wilcox en 1956.
Vendredi 24 avril à 19h30La Fille des Aristocrates d'Anwar Wagdi (Bint Al Akkabir, 1953)
avec Layla Mourad, Anwar Wagdi, Ismail Yassin, Zaki Rostom, Soliman Naguib, Zinat Sedki, Ibrahim Emara, Mohamed Abdel Moteleb, Kitty, Mohamed Kamel
Scénario : Abou Al Saoud Al Ebiary et Anwar Wagdi
Musique : Ryad Al Sonbati et Hussein El Sayed
Production : Anwar wagdi
Layla vit avec son grand-père dans un immense palais. Elle souffre de la solitude qui lui est imposée : les visites et les sorties sont rares. Un jour son grand-père lui annonce qu’il doit s’absenter pour faire le pèlerinage. Il la confie à l’un de ses oncles. Quand celui-ci s’installe au palais après le départ du pacha, il constate que le téléphone fonctionne mal. Il prévient la compagnie des télécommunications qui lui envoie deux réparateurs. Entre Layla et Nour, l’un des deux ouvriers, c’est le coup de foudre instantané. Le jeune homme cache d’autant moins ses sentiments qu’il pense avoir affaire à l’une des domestiques de la maison.
Dernier film que Layla Mourad et Anwar Wagdi tournent ensemble. Ils divorcent la même année pour la troisième et dernière fois.
Le Fils de Hamido de Fateen Abdel Wahab (Ibn Hamidu, 1957)
avec Ismaïl Yassin (Ibn Hamido), Hind Rostom (Aziza), Ahmed Ramzy (Hassan), Abd El Fatah El Quossary (Hanafi, le père d’Aziza et Hamida), Zinat Sedki (Hamida), Tawfik El Deken (El Baz Effendi, négociant en bateaux et trafiquant de drogue), Nelly Mazlom (Latania, trafiquante de drogue), Soad Ahmed (Tafida, la mère d’Aziza et Hamida), Reyad El Kasabgy (l’agent de police), Nemat Mokhtar (la danseuse du cabaret), Rashad Hamed (le chef de la police locale), Hassan Atla, Abdel Ghani El Nagdi, Hassan Hamed
Scénario et dialogues : Abbas Kamel
Musique : Atyah Sharara
Comédie. Ibn Hamido et Hassan sont deux policiers en mission à Suez pour démanteler un important trafic de drogue. Ils se font passer pour de simples pêcheurs et c’est sur la plage, qu’ils font la rencontre de deux sœurs, Aziza et Hamida. Elles reviennent de la pêche avec un panier rempli de poissons. Alors que les deux jeunes femmes se baignent, Ibn Hamido et Hassan s’approchent du panier et s’emparent de deux poissons. Aziza et Hamida s’en aperçoivent. Une dispute éclate. Il faut l’intervention du père des deux sœurs pour que tout s’arrange. Le vieil homme comprend tout le parti qu’il peut tirer de ces deux garçons. Il leur loue une chambre dans sa maison et leur vend une barque portant le nom prémonitoire de « Normandy 2 ». Très vite, l’amour naît entre Hassan et Aziza ainsi qu’entre Ibn Hamido et Hamida. On parlerait déjà mariage sans Al Baz Effendi, un notable véreux qui souhaite depuis longtemps épouser Aziza…
Le Géant d’Ahmed Al Sabawi (Al Emlaaq, 1987)
avec Adel Adham (Zaki), Salah El Saadani (Hassan), Sawsan Badr (Bata), Raghda (Mona), Hamdi Al Wazir (Ramzy), Abdel Ghany Nasser (le directeur de la prison), Abdel Ghany Nasser (le directeur de la prison), Abdel Salam Mohamed (Haj Khalifa), Rashwan Mustafa (vice-ministre de l’intérieur), Saïd Mustafa (officier de police), Rafat Maher Labib (le fils de Zaki)
Scénario : Farouk Sayed
Musique : Mohamed Ali Soliman
Zaki est en prison. Il a été condamné à trois ans de détention pour chèques sans provisions. Pourtant c’était un homme bien intégré dans la société, jouissant d’une belle fortune. Il était respecté de tous, loué pour sa bienveillance et sa droiture. Malgré ses nombreuses qualités, il était resté célibataire très longtemps et c’est à cinquante ans passés que son destin bascule : il fait la connaissance de Mona, une belle brune qui réussit à le séduire et à se faire épouser. Mais Mona n’est pas amoureuse de Zaki, ce qui l’intéresse c’est sa fortune et la vie luxueuse qu’elle permet. Après leur mariage, la jeune femme entreprend d’isoler son mari pour mieux le dominer : elle éloigne ses amis et ses connaissances et pour asseoir sa position, elle lui donne un fils. Désormais, c’est elle qui contrôle tout, qui décide de tout…
Saad l’orphelin d'Ashraf Fahmy (saad al-yatim, 1985)
avec Farid Shawki (Al Halbawy), Nagla Fathy (Sabah Badran), Ahmed Zaki (Saad), Mahmoud Morsy (Badran), Tewfik El Deken (Musa), Shwikar (la danseuse Hosni), Karima Mokhtar (Karama), Zizi Mustafa (Zoubah), Mohamed Wafik (Fadel Al Gammal), Sayed Sadek (Abu Kaf), Hosny Abdul Jalil, Dia El Merghany, Nermin Kamal
Scénario : Abdel Hay Adib
D’après une histoire de Yousry El Gendy
Musique : Sami Noseir
Drame. Les parents de Saad ont été tués par Badran, son oncle. Il a été confié à une femme qui l’élève comme son fils. Les années passent. Saad est devenu un jeune homme et il est tombé amoureux de Sabah. Il ne sait pas que cette jeune fille est en fait sa cousine et que son père est le meurtrier de ses parents. Badran ne reconnaît pas non plus son neveu dans cet ouvrier au teint halé et à la moustache noire. Le vieil homme ne veut que le bonheur de sa fille mais Al Halbawy, un chef de clan très puissant veut aussi épouser Sabah. Ce redoutable personnage n’a pas pour habitude de renoncer facilement à ce qu’il désire. Entre les différents protagonistes de ce drame, la guerre est inévitable…
Lundi 20 avril à 13h30
Ismaël Yassin dans la Marine de Fateen Abdel Wahab (Ismaïl Yassin fil ustul, 1957)
avec Ismaël Yassin (Ragab), Zahra Al Oula (Nadia), Ahmed Ramzy (Mounir), Mahmoud El Meleigy (Abbas Al Zafer), Zinat Sedki (la mère de Nadia), Abdel Wareth Asr (le père de Nadia), Zeinat Olwi (la danseuse), Abdel Moneim Ibrahim (Abdul Bar), Reyad El Kasabgy (le sergent instructeur à bord du navire), Malak El Gamal (l’entremetteuse), Layla Karim (la petite amie de Mounir), Layla Hamdy (épouse d’Abbas Al Zafer), Mary Bay Bay (épouse d’Abbas Al Zafer)
Scénario : Hassan Tawfik et El Sayed Bedir
Musique : Mounir Mourad
Production : Films Memphis/Ramsès Naguib
Comédie navale. Ragab est un gentil garçon dont le seul défaut est la peur de la mer. Il aime sa cousine Nadia qui est infirmière à l’Hôpital de la marine. Hanfi, le père de Nadia, accepterait que sa fille épouse son neveu, en revanche la mère souhaite que sa fille épouse Maître Abbas Al Zafer, un homme d’âge mûr riche et puissant. Nadia exhorte son amoureux à surmonter sa peur de la mer et l’incite à s’engager dans la marine pour impressionner sa mère. Ragab se rend au centre de recrutement de la Marine. Là, il rencontre deux autres engagés, Abdul Bar et Mounir, avec qui il sympathise tout de suite. Après la visite médicale, les trois jeunes gens commencent leur formation.
Dimanche 19 avril à 23h
Amira mon Amour d'Hassan Al Imam (Amira Houbi Ana, 1975)
avec Soad Hosny, Hussein Fahmy, Imad Hamdi, Karima Mokhtar, Samir Ghanem, Hassan Mostafa, Nabil Badr, Mahmoud Shoukoko, Mahmoud El Tony
Scénario : Hassan Al Imam, Mamdouh El Leithy, Salah Gahin
Adaptation d'un passage du roman de Naguib Mahfouz, Miroirs (1972). Ce roman est constitué de courts chapitres indépendants, chacun évoquant la vie d’un personnage que le narrateur a rencontré à un moment ou à un autre de son existence. Le chapitre qui est à la base du scénario de ce film est intitulé « Abda Souleimane » (en français, éditions Babel, trad. de Najet Belhatem)
Musique : Fouad El Zahry, Mohamed Al Mogi, Sayed Darwich
Comédie musicale. Depuis la mort de son père, Amira doit subvenir aux besoins de sa mère ainsi qu’à ceux de ses frères et sœurs. Elle a trouvé un emploi dans une grande administration, au département traduction. Elle a peu de travail car le service compte un trop grand nombre d’employés mais sa gaieté, son charme et son dynamisme ont transformé agréablement l’atmosphère du bureau. Même son chef n’est pas insensible à son charme. Elle fait la connaissance d’Adel Naguib, l’un des cadres supérieurs de l’établissement. Le jeune homme a épousé Amina, la fille du directeur mais lui et sa femme ne s’entendent pas. En fait, Adel ne s’est marié que par ambition professionnelle et il n’éprouve aucun sentiment pour son épouse. Au fil des rencontres, Adel et Amira tombent amoureux l’un de l’autre. Ils se marient en secret…
Samedi 18 avril à 19h30
Les Jolies Belles-Mères d’Helmy Rafla ( Al Hamawat Al Fatenat, 1953)
avec Kamal el-Shennawi, Cariman, Ismal Yassin, Mimi Chakib, Abd El Salam El Nabulsi, Wedad Hamdy, Ibrahim Hichmat, Abbas Rahmy, Abdel Monahem Saoudi
Scénario et dialogues : Abou Al Seoud Al Ebiary
Musique : Fathy Qoura, Ahmed Sabra, Hassan Abou Zayed, Fouad El Zahry
Comédie. Samir est un jeune homme d’une vingtaine d’années qui jouit d’une bonne situation. Il épouse enfin Nabila, la jeune fille qu’il aime depuis des années. Behjat, son meilleur ami, le met en garde contre les inconvénients du mariage mais Samir passe outre. Le voyage de noces des deux tourtereaux est un enchantement et comble de bonheur, quelque temps après leur retour, ils apprennent que Nabila est enceinte. Malheureusement, par leur comportement jaloux et tyrannique, les deux futures grands-mères font vivre un véritable enfer au jeune couple…
Vendredi 17 avril à 17h30
Le Haffir du Quartier de Togo Mizrahi (Kafir el Derk, 1936)
avec Ali Al Kassar, Zouzou Labib, Zakeya Ibrahim, Bahiga El Mahdy, Lutfya Nazmy, Amina Mohamed, Ahmed El Haddad, Ibrahim Hechmat, Taheya Carioca
Scénario : Togo Mizrahi et Ali Al Kassar
Musique : Izzat El Gahely
Comédie. Othman est un pauvre homme sans emploi. Il est naïf, gentil mais surtout terriblement parresseux. Son activité préférée est la sieste. Sa femme doit user de la manière forte pour qu’il daigne sortir du lit et chercher un travail. Il en trouve un chez une riche étrangère comme homme à tout faire. Ce jour là, il doit aider à la cuisine car sa patronne reçoit des invités. Elle charge Othman de la cuisson du plat principal. Pour cela, il doit se rendre au four du village. Voilà notre héros cheminant par les rues, le plat sur la tête. Soudain, il est attaqué par des oiseaux qui s’emparent de tous les morceaux de viande du ragoût. Furieux, il va au commissariat. L’officier refuse d’enregistrer sa plainte et le chasse. Dans la bousculade, Othman fait tomber son plat et les pommes de terre qui restaient roulent sur le sol. L'employé malchanceux retourne chez sa patronne avec un frichti bien piteux. Evidemment, il est renvoyé. Deuxième tentative : il devient vendeur ambulant de hummus. Las ! Il s’endort au coin d’une rue et des poules dévorent toute sa marchandise. Enfin, il est embauché comme vigile par un commerçant. Le jour même, la boutique est dévalisée…
Jeudi 16 avril à 19h30
Le Voleur et les Chiens de Kamal El Sheikh (El less wal kilab, 1962)
avec Chukry Sarhan (Saïd Mohamed Mahran), Shadia (Noura), Kamal Al Shennawi (Rauf Alwan), Zein El Ashmawy (Alish Sidra, l’ancien complice de Saïd), Salwa Mahmoud (Naboui, la femme de Saïd), Adly Kasseb (Cheikh Alarah), Salah Gaheen (le marhand de vin), Ikram Izou (Sana, la fille de Saïd), Salah Mansour (le compagnon de cellule de Saïd), Samia Mohamed (la voisine de Noura), Fifi Youssef (une prostituée)
Scénario : Sabri Ezzat
D'après un roman de Naguib Mahfouz
Musique : André Ryder
appréciation :5/5
Adapté de l'un des chefs d'oeuvre de Naguib Mahfouz. Une adaptation réalisée à peine un an après la parution du roman.
Saïd est un voleur. Il est marié et a une petite fille. Il ne sait pas qu’Alish, son associé, entretient une liaison avec sa femme. Lors d’un cambriolage, Alish téléphone au commissariat pour dénoncer Saïd. Quand ce dernier sort de la maison, il est accueilli par la police. Les juges le condamnent à cinq années de prison.
Saïd est libéré avant la fin de sa peine pour bonne conduite. Il retourne dans son quartier et se présente au domicile d’Alish et de son ex-femme. Il souhaite revoir sa fille mais celle-ci ne le reconnaît pas et prend peur quand il tente de l’embrasser. Bouleversé, Saïd renonce à faire valoir ses droits paternels. Désormais, il n’a plus qu’une idée en tête : se venger…
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