سيمون صالح
Simon Saleh entame une carrière d’assistant réalisateur dès 1953, alors qu’il n’a pas vingt ans. Ce n’est que vingt-deux plus tard qu’il réalise son premier film : La Vendeuse d’Amour (1975) avec Nahed Sherif et Nour Al Sherif. Il en tournera quatre autres puis arrêtera définitivement ses activités cinématographiques en 1997.
Un seul film de Simon Saleh a fait l'objet d'une présentation dans ce blog :
Les Hommes ne vivent qu'une fois (El Ensan Yaaesh Mara Wahda, 1981)
avec Adel Imam (Hani), Yousra (Amel), Hatem Zoulfakar (le fiancé d’Amel), Ahmed Abaza (le directeur de l’école du Caire), Shawki Shamekh (le frère d’Hani), Ali Al Sherif (le gardien de l’école), Zein El Ashmawy (docteur Tariq), Badr Nofal (le directeur de la nouvelle école d’Hani), Samia Sami (la mère d’Amel), Ahmed Khamis (le directeur du cabinet du ministre de la santé), Hatem Zulficar (docteur Moataz)
Scénario : Wahid Hamed
Musique : Gamal Salamah
Hani Ali Soltan est professeur d’histoire. Sa vie lui semble vide et sans intérêt. Il passe son temps libre à jouer tout son argent aux cartes. Mais un jour, Hani fait l’objet d’une procédure disciplinaire et il est contraint de muter à Sollum, un petit village à la frontière libyenne, loin de ses amis. Dans le train qui l’emmène vers sa nouvelle affectation, il fait la connaissance d’Amel. Cette jeune femme est médecin et elle aussi se rend à Sollum pour s’y installer. Elle vient de perdre son fiancé dans un accident de voiture et elle se considère comme responsable de cette mort. Elle quitte Le Caire pour refaire sa vie…
Notre avis : Adel Imam et Yousra jouent ensemble pour la première fois en 1978 et ils vont devenir dans la décennie suivante le couple de cinéma le plus célèbre du monde arabe. De film en film, on va les retrouver soit tombant amoureux l’un de l’autre puis s’embrassant, soit se disputant avec vigueur puis s’embrassant. Dans « les Hommes ne Vivent qu’une fois » la partition est clairement romantique : deux exilés solitaires apprennent à se connaître et à s’aimer. Ils se promènent longuement dans la campagne ou sur la plage pour échanger sur leurs conceptions de la vie et de l’amour. Certes le héros a un rival mais il est bien trop odieux pour être dangereux et il y a aussi un criminel à la mine patibulaire mais il est bien trop maladroit au maniement des armes pour représenter une réelle menace. Alors, ça ronronne un peu même si on a toujours plaisir à revoir réunis à l’écran ces deux grands artistes que sont Yousra et Adel Imam.
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