إخراج : عاطف سالم
Atef Salem a réalisé Il y a longtemps, O Amour en 1973.
Distribution : Farid Al Atrache, Zubaida Tharwat, Youssef Wahby, Laïla Taher, Shahinaz Taha, Madiha Kamel
Scénario : Youssef Gohar
Musique : Fouad Al Zahiry, Farid Al Atrache, Beshara El Khoury, Morsi Gamil Aziz
Shahinaz Taha, Madiha Kamel, Zubaida Tharwat |
Madiha Kamel, Zubaida Tharwat, Shahinaz Taha |
Laïla Taher |
Laïla Taher et Farid Al Atrache |
Youssef Wahby et Farid Al Atrache |
Laïla Taher et Farid Al Atrache |
Shahinaz Taha, Zubaida Tharwat, Madiha Kamel |
Zubaida Tharwat |
Abir est une jeune danseuse. Pour des raisons professionnelles, elle doit se rendre à Beyrouth avec deux de ses amies. Elle avertit son oncle Khalil qu’elles résideront chez lui le temps de leur séjour. Celui-ci a toujours prétendu qu’il était millionnaire et qu’il possédait un château dans la campagne toute proche de la capitale libanaise. En fait le château appartient au célèbre chanteur Medhat et Khalil est le majordome du grand artiste. Ce dernier étant absent, l’oncle s’assure de la complicité des autres domestiques et reçoit les trois jeunes filles comme s’il était le maître des lieux. Abir et ses amies sont émerveillées par le luxe et l’immensité du domaine. Elles s’y sentent immédiatement chez elles et invitent des danseurs à les rejoindre pour de grandes fêtes autour de la piscine du parc.
Malheureusement, Medhat, le véritable propriétaire, est de retour. Il est accompagné de son amie Leila. Tous les deux sont intrigués par l’agitation qui règne au château. Khalil doit tout avouer. Pour ne pas l’humilier devant sa nièce et ses deux amies, Medhat accepte de participer à la petite comédie inventée par son majordome. Il sa fait passer pour un ami venu passer quelques jours de repos chez l’oncle millionnaire. Les trois filles sont folles de joie à l’idée de partager leur domaine avec l’illustre invité.
Au fil des jours, Abir et Medhat apparaissent de plus en plus complices. Ils ne se quittent plus et font de longues promenades dans la campagne environnante. Leila n’apprécie guère cette situation. Elle tente de raisonner le chanteur. Après bien des hésitations, celui-ci finit par renoncer à ce nouvel amour qui lui tendait les bras. Il comprend que la trop grande différence d’âge entre eux deux ne permet pas d’envisager sereinement un avenir commun. Ils resteront donc amis.
Est-ce vraiment un film ? Certes, nous avons Atef Salem à la réalisation et entourant Farid Al Atrache des acteurs et des actrices comme Youssef Wahby, Laïla Taher, Zubaida Tharwat et même, dans un petit rôle, Madiha Kamel. Pourtant, on a plutôt l’impression d’assister à une émission de variétés avec une vague intrigue reliant chansons et danses. Évidemment tout tourne autour de la star Farid Al Atrache. D’ailleurs, dans les douze premières minutes du film, il chante. On comprend qu’il ne s’agit pas ici de faire œuvre cinématographique mais d’enregistrer pour la postérité les dernières feux de l’une des icônes de la chanson arabe (Farid Al Atrache meurt l’année suivante.) Il y a longtemps O Amour n’est destiné qu’aux admirateurs du chanteur. Les autres trouveront le film insipide et jugeront sévèrement la prestation des trois jeunes filles censées apporter leur fraîcheur et leur dynamisme à cette (toute) petite comédie.
Un détail curieux. Au début du film, Abir s’introduit dans le bureau de Medhat. Des portraits sépia de grandes gloires de l’âge d’or du cinéma égyptien recouvrent les murs. Atef Salem veut-il nous rappeler que cette époque est définitivement close et que son film n’a pas la prétention d’égaler ceux du passé ? Ce serait un bel acte de repentir.
Malheureusement, Medhat, le véritable propriétaire, est de retour. Il est accompagné de son amie Leila. Tous les deux sont intrigués par l’agitation qui règne au château. Khalil doit tout avouer. Pour ne pas l’humilier devant sa nièce et ses deux amies, Medhat accepte de participer à la petite comédie inventée par son majordome. Il sa fait passer pour un ami venu passer quelques jours de repos chez l’oncle millionnaire. Les trois filles sont folles de joie à l’idée de partager leur domaine avec l’illustre invité.
Au fil des jours, Abir et Medhat apparaissent de plus en plus complices. Ils ne se quittent plus et font de longues promenades dans la campagne environnante. Leila n’apprécie guère cette situation. Elle tente de raisonner le chanteur. Après bien des hésitations, celui-ci finit par renoncer à ce nouvel amour qui lui tendait les bras. Il comprend que la trop grande différence d’âge entre eux deux ne permet pas d’envisager sereinement un avenir commun. Ils resteront donc amis.
Est-ce vraiment un film ? Certes, nous avons Atef Salem à la réalisation et entourant Farid Al Atrache des acteurs et des actrices comme Youssef Wahby, Laïla Taher, Zubaida Tharwat et même, dans un petit rôle, Madiha Kamel. Pourtant, on a plutôt l’impression d’assister à une émission de variétés avec une vague intrigue reliant chansons et danses. Évidemment tout tourne autour de la star Farid Al Atrache. D’ailleurs, dans les douze premières minutes du film, il chante. On comprend qu’il ne s’agit pas ici de faire œuvre cinématographique mais d’enregistrer pour la postérité les dernières feux de l’une des icônes de la chanson arabe (Farid Al Atrache meurt l’année suivante.) Il y a longtemps O Amour n’est destiné qu’aux admirateurs du chanteur. Les autres trouveront le film insipide et jugeront sévèrement la prestation des trois jeunes filles censées apporter leur fraîcheur et leur dynamisme à cette (toute) petite comédie.
Un détail curieux. Au début du film, Abir s’introduit dans le bureau de Medhat. Des portraits sépia de grandes gloires de l’âge d’or du cinéma égyptien recouvrent les murs. Atef Salem veut-il nous rappeler que cette époque est définitivement close et que son film n’a pas la prétention d’égaler ceux du passé ? Ce serait un bel acte de repentir.
Appréciation : 2/5 (pour Farid Al Atrache)
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