samedi 30 août 2014

Les Aventures de Khadra (Moughamarat Khadrah, 1950)

مغامرات خضرة
إخراج : السيد زيادة


El Sayed Ziada a réalisé Les Aventures de Khadra en 1950.
Distribution : Dorrya Ahmed (Khadra), Kamal El Shennawi (Kamel), Mimi Shakib (Alham), Ismael Yassin (le frère de Khadra), Anwar Hassouna (Hassouna), Yacoub Tanious (Mimi), Mahmoud Lotfi (le père), Zaki Aharami, Nelly Mazlom (la danseuse)
Scénario : El Sayed Ziada et Mohamed Fathi Mahdi
Musique : Hassan Abou Zayed, Youssef Saleh, El Sayed Qasim, Mohamed Hassan, Hamdi Taher


Dorrya Ahmed

Anwar Hassouna, Mimi Chakib, Yacoub Tanious

Dorrya Ahmed et Mahmoud Lotfi

Kamal El Shennawi

Dorrya Ahmed et Ismaël Yassin


Résumé

Ajj Abdallah, le père de Khadra et de Farès s’apprête à mourir. Il laisse une fortune à ses deux enfants mais il est inquiet car il est persuadé que ceux-ci ne sauront pas la gérer convenablement. Farès est un benêt et Khadra est une femme. Il contacte donc des cousins du Caire et leur demande de s’installer au village pour conseiller ses deux héritiers dans leurs premières démarches. Les cousins acceptent immédiatement la mission. Ajj Abdallah peut mourir, l’âme en paix. Ce qu’il ne sait pas, c’est que ses interlocuteurs étaient en fait de parfaits étrangers qui avaient usurpé l’identité des vrais cousins. Et quand les trois escrocs débarquent chez Khadra et Farès c’est pour s’emparer de l’héritage. Celui-ci est constitué de plusieurs jarres remplies de pièces d’or. En femme avisée, Khadra les avaient mises en lieu sûr avant l’arrivée des « cousins ». Ces derniers proposent au frère et à la sœur de séjourner quelque temps au Caire en leur compagnie. Ils dirigent un cabaret et ne peuvent s’absenter trop longtemps. Les deux orphelins acceptent et quittent le village avec les jarres. Les faux cousins se frottent les mains car une fois au Caire, ce sera un jeu d’enfant de mettre la main sur la précieuse cargaison. En fait, ce sera beaucoup plus difficile que prévu. Les jarres emportées par le frère et la sœur ne contenaient que des céréales et Khadra refuse de révéler où elle a caché l’or. Elham, la meneuse de la petite bande, a un plan : elle charge son professeur de musique, jeune homme élégant et sympathique, de séduire la villageoise et de lui arracher son secret. Mais celui-ci va tomber amoureux de Khadra et va défendre les intérêts des deux orphelins…


Critique

Une comédie très conventionnelle qui met face à face des citadins sans scrupules et des ruraux naïfs. Quand ces derniers séjournent au Caire, un gentil jeune homme les prend sous son aile et leur fait découvrir les beautés de la capitale. Evidemment le ressort comique principal de ce film repose sur l’apprentissage que font nos deux paysans un peu frustes du savoir-vivre raffiné en usage dans la grande ville. Ce n’est pas la première comédie à jouer du décalage socio-culturel, ce n’est pas non plus la dernière. Il n’empêche que le procédé ici est exploité de manière bien plate.
Un film sans grand intérêt donc, excepté la séquence du zar (cérémonie rituelle pendant laquelle une ou plusieurs femmes entrent en transe au rythme des percussions d'un orchestre). La danseuse Nelly Mazlom s'y déchaine littéralement. Dommage que ce soit si mal filmé !

Appréciation : 2/5
**
 
Texte : © Ciné Le Caire/Philippe Bardin

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